Rassemblement pour le Kenya

icone Societe
Par Anastassia Depauld
lundi 13 avril 2015
Rassemblement pour le Kenya
Une centaine de personnes se sont rassemblées pour commémorer les victimes de l'attaque survenue à l'Université de Garissa au Kenya
Crédit photo : Anastassia Depauld
Une centaine de personnes se sont rassemblées pour commémorer les victimes de l'attaque survenue à l'Université de Garissa au Kenya
Crédit photo : Anastassia Depauld
Le dimanche 12 avril, un rassemblement en mémoire des victimes de la fusillade survenue à l’Université de Garissa au Kenya était organisé au parc Jean-Brillant, situé à deux pas de l’UdeM. Une centaine de personnes s’y sont réunies pour prendre un moment de recueillement et pour condamner la haine de cette attaque.

Le 2 avril dernier, 147 personnes, dont essentiellement des étudiants, ont été tuées à l’Université de Garissa par le groupe islamiste somalien Al-Shabab. « Je pense qu’une telle attaque est violation aux droits humains, je pense que c’est la reproduction de la guerre, ça me fait vraiment mal au cœur », confie l’étudiante au baccalauréat en sociologie Paula Léon Giraldo qui était présente au rassemblement. « Je trouve ça important d’appuyer cette manifestation », ajoute-t-elle. 

À la fin de l'événement, chaque personne a pu déposer des bougies auprès des drapeaux commémoratifs. Crédit photo : Anastassia Depauld

À la fin de l’événement, chaque personne a pu déposer des bougies auprès des drapeaux commémoratifs.
Crédit photo : Anastassia Depauld

Les chansons « We are the world » ainsi que « Heal the world » passaient en boucle dans le parc, où les participants ont commencé à se rassembler dès 18 heures. Le choix du parc Jean-Brillant pour la commémoration se voulait symbolique. « L’attaque s’est faite dans une institution similaire à l’UdeM, il y a là une intention de se rassembler dans le même contexte », pense l’étudiante.

La députée du NPD Sadia Groguhé, qui participait à l’événement, a pris la parole pour dénoncer cet acte de violence. « Je me mets à la place de ces mères, ces pères, de ces familles, qui ont perdu leur enfant, dit au micro la députée. Quand on veut rester debout, on ne peut le faire seul, c’est impossible. Il faut qu’on soit réunis pour dire haut et fort qu’on ne laissera pas la place à la haine et que la diversité c’est notre monde! »

Après les discours, les personnes présentes ont été invitées à chanter ensemble, pour ensuite se recueillir durant 147 secondes de sons de cloches en hommage au nombre de victimes.