Le 2 avril dernier, 147 personnes, dont essentiellement des étudiants, ont été tuées à l’Université de Garissa par le groupe islamiste somalien Al-Shabab. « Je pense qu’une telle attaque est violation aux droits humains, je pense que c’est la reproduction de la guerre, ça me fait vraiment mal au cœur », confie l’étudiante au baccalauréat en sociologie Paula Léon Giraldo qui était présente au rassemblement. « Je trouve ça important d’appuyer cette manifestation », ajoute-t-elle.
Les chansons « We are the world » ainsi que « Heal the world » passaient en boucle dans le parc, où les participants ont commencé à se rassembler dès 18 heures. Le choix du parc Jean-Brillant pour la commémoration se voulait symbolique. « L’attaque s’est faite dans une institution similaire à l’UdeM, il y a là une intention de se rassembler dans le même contexte », pense l’étudiante.
La députée du NPD Sadia Groguhé, qui participait à l’événement, a pris la parole pour dénoncer cet acte de violence. « Je me mets à la place de ces mères, ces pères, de ces familles, qui ont perdu leur enfant, dit au micro la députée. Quand on veut rester debout, on ne peut le faire seul, c’est impossible. Il faut qu’on soit réunis pour dire haut et fort qu’on ne laissera pas la place à la haine et que la diversité c’est notre monde! »
Après les discours, les personnes présentes ont été invitées à chanter ensemble, pour ensuite se recueillir durant 147 secondes de sons de cloches en hommage au nombre de victimes.