La radio étudiante CISM a lancé son nouveau site web le 8 octobre dernier. Au coût d’environ 50 000 $, il a été financé à 75 % par le fonds d’amélioration de la vie étudiante (FAVE). C’est l’agence montréalaise Écorce qui en a assuré la programmation et le design.
« Nous avons fait un grand pas en avant et c’est maintenant aux autres de nous rattraper », lance le directeur général de CISM, Jarrett Mann. Avec son design totalement revampé et son module d’écoute en ligne, le nouveau site web de CISM suscite de nombreuses réactions positives depuis son lancement. « Un renouvellement s’imposait de lui-même, affirme Mathieu St-Jean, animateur à la radio depuis 2007. Les auditeurs peuvent maintenant se régaler autant des yeux que des oreilles. »
C’est l’agence montréalaise Écorce – qui a réalisé entre autres les sites d’Ubisoft et d’ARTV – qui s’est occupée de la refonte du site web. « On a rebâti à zéro, souligne le président et directeur de la création d’Écorce, Karl-Frédéric Anctil. On voulait un site qui pourrait rester à la fine pointe pendant plusieurs années. »
Parmi les nouveautés, on note des liens vers l’achat en ligne des albums des palmarès de la station, de l’écoute sur demande du contenu des cinq dernières semaines ainsi que de nouvelles pages d’émission. « Ça rend justice à ce qu’est CISM et à sa variété, croit Jarrett Mann. Les 150 bénévoles qui animent les différentes émissions sont mis en évidence. »
Malgré un budget moins important, Karl Frédéric Anctil assure qu’il s’agit d’un site qui se compare à ceux des radios commerciales. « On a fait quelque chose qui vaut probablement le double de l’argent investi, assure-t-il. Simplement parce qu’on croit en la mission de CISM. »
Lancement tardif
Pourtant, cette belle réussite n’a pas été de tout repos. Le site devait être mis en service au mois de juin dernier, mais la date a été repoussée à plusieurs reprises. « Ce qui a été compliqué, c’est l’intégration des différents modules, explique Jarrett Mann. Notre base de données qui sert à répertorier les chansons, le système de baladodiffusions et l’écoute en ligne étaient gérés par différents acteurs. Aussi, nous ne sommes plus hébergés par le site web de l’UdeM. »
M. Anctil explique que ce sont des problèmes fréquents lors de la modernisation d’un site internet. « C’est exactement comme faire des rénovations, note-t-il. Tu ne sais jamais si tu devras changer la plomberie en cours de route. »
Si ce site web est une réussite, c’est grâce à l’argent des étudiants de l’UdeM, qui l’ont financé par le biais de leurs cotisations à la radio et au fonds d’amélioration à la vie étudiante. Le FAVE a octroyé à CISM une subvention de 38 000 $ sur trois ans pour la refonte de son site internet. Celle-ci couvre 75 % du coût total du site. Le reste du montant est payé par la radio étudiante elle-même.
