En collaboration avec Jean-Baptiste Demouy.
Sous le thème de la liberté, des membres de différentes communautés religieuses se sont échangé le micro avant le début de la marche. Parmi eux, deux survivants de la tuerie de la mosquée de Québec.
L’un d’eux, Aymen Derbali, estime que la loi sur la laïcité s’attaque aux mauvaises cibles. Pour lui, le gouvernement se détourne des problèmes de fond, qui érodent le vivre ensemble, au profit d’un projet de loi écartant davantage des communautés déjà marginalisées.
Le projet de loi 21 empêche certains employés de l’État, parmi lesquels les professeurs, de porter des signes religieux sur leur lieu de travail. « Peu importe quel signe religieux, mais on s’entend que cela cible principalement les femmes musulmanes », a-t-il soutenu.
Au milieu des participants à la marche se trouvaient des étudiants. « On vit ici […] on a grandi ici, lance une étudiante au baccalauréat en enseignement du français langue seconde à l’UQAM, qui porte le voile. Que l’on soit musulman, juif, sikh, athée, peu importe, on est là pour l’avenir du Québec, pour l’éducation, et non pour la religion. »
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