Québec investit dans un projet de capture et de valorisation de CO2 de Polytechnique

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Par Edouard Ampuy
vendredi 12 mars 2021
Québec investit dans un projet de capture et de valorisation de CO2 de Polytechnique
Crédit : Archives Quartier Libre, Pascal Dumont.
Crédit : Archives Quartier Libre, Pascal Dumont.

Le projet Valorisation Carbone Québec (VCQ) de Polytechnique Montréal s’est vu attribuer un financement de 3,5 millions de dollars par le gouvernement du Québec. Lancée il y a quatre ans, cette initiative vise à capter et à valoriser le CO2 pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES).

« Le projet Valorisation Carbone Québec vise à accélérer le développement et la démonstration de solutions commercialement viables et applicables au Québec pour capter et valoriser le CO2 en l’utilisant dans des applications et des produits à valeur ajoutée comme les carburants synthétiques », explique L’École dans un communiqué.

Ce projet, fruit d’une association de Polytechnique avec l’Université Laval et des organismes des secteurs privé et public, s’est amorcé en 2017 et a permis de collecter des données sur le captage de CO2 directement à la sortie des cheminées industrielles. « Sa première phase consistait en la conception et la construction d’une unité de valorisation du CO2, et, d’autre part en l’installation et l’opération d’une unité de capture », peut-on lire dans le communiqué du Cabinet du ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

Le financement du gouvernement permettra aux chercheurs du projet VCQ d’approfondir les recherches sur les procédés de valorisation de CO2 capté. « Le projet de VCQ va nous permettre de poursuivre le développement de la technologie de captation de CO2 industriel et sa valorisation en produits verts », a déclaré le directeur général de Polytechnique Montréal, Philippe A. Tanguy. Les travaux effectués devraient servir tant au secteur industriel québécois qu’ailleurs au Canada et à l’international.

D’après le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations unies, les technologies de capture et de séquestration du carbone sont reconnues comme un moyen de limiter la hausse de la température moyenne du globe nettement en dessous de 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle.