Quartier Libre (Q. L.) : Qu’implique votre rôle, en dehors du fait d’imaginer des bières et du kombucha ?
Pascal Prouteau (P. P.) : J’assure la gestion de toutes les résidences étudiantes. Pendant les sessions d’automne et d’hiver, ce sont des étudiants et étudiantes qui occupent les résidences, mais pendant la session d’été, les chambres des résidences sont louées comme des chambres d’hôtel. Je m’occupe aussi de gérer tout ce qui est en lien avec les points de vente de nourriture affiliés à Local Local sur le campus de l’UdeM.
Q. L. : Que faisiez-vous avant ?
P. P. : J’ai toujours travaillé dans le domaine de l’hôtellerie. J’ai fait des études dans ce domaine et j’ai ensuite travaillé dans différents hôtels de Paris avant de venir au Québec et de continuer à œuvrer dans ce secteur. Mon dernier emploi avant de venir à l’UdeM était à la direction de la restauration pour le Marriott du centre-ville de Montréal.
Q. L. : Qu’est-ce qui vous a mené à vouloir faire carrière dans le domaine de l’hôtellerie ?
P. P. : J’ai grandi autour de plusieurs langues et cultures différentes, donc, c’est sûr que j’ai gardé un intérêt par rapport à cela. Et le milieu de l’hôtellerie est justement un bon moyen pour découvrir et explorer ces différences.
Q. L. : Qu’est-ce qui vous a amené à Montréal et plus précisément, à l’UdeM ?
P. P. : Comme plusieurs Français, je partageais une vision assez idyllique de Montréal avant de venir m’y installer. C’est une ville qui est aussi associée aux grands espaces verts, et je suis aussi quelqu’un qui aime bien le plein air. L’élément déclencheur a été le fait que ma conjointe ne voulait plus travailler à Paris. Ayant déjà vécu à Montréal, elle voulait y retourner. Une fois qu’elle m’a partagé ça, j’étais content de la suivre. Pour ce qui est de l’UdeM, ça faisait plusieurs années que je travaillais dans des hôtels et j’étais prêt à passer à autre chose. Quand j’ai vu l’opportunité à l’UdeM, j’ai postulé immédiatement. Contrairement à tous les postes que j’occupais auparavant, j’œuvre maintenant au sein d’un organisme à but non lucratif qui met les étudiants et étudiantes au cœur de ses préoccupations. Je peux maintenant proposer divers projets, et tant qu’ils s’autofinancent et que la communauté étudiante en profite, c’est accepté. Dans le passé, je travaillais pour des corporations et mes idées étaient moins souvent acceptées, parce que le but était de faire du profit. Depuis que je suis en fonction, l’Université me laisse vraiment beaucoup de latitude par rapport à mon poste.
