Cette subvention leur permettra de diriger le programme FONCER en qualité du lait, et ce pour les six prochaines années. Leurs recherches porteront principalement sur la mammite, qui est une inflammation du pis chez la vache. Cette maladie réduit la quantité de lait qui est produite et en affecte la qualité, en plus d’être la principale cause d’utilisation d’antibiotiques sur les fermes laitières.
Leaders du lait de qualité
Les professeurs dispenseront une formation qui s’ajoutera au cursus traditionnel des étudiants (ce dernier a été illustré dans un reportage vidéo réalisé par Quartier Libre en décembre dernier). Cet ajout à leur formation leur permettra de se distinguer une fois dans le monde professionnel, selon les chercheurs. « Il s’agit aussi d’un puissant levier national pour la recherche concertée et collaborative menant à un transfert direct de connaissances aux utilisateurs, principalement, les producteurs laitiers canadiens », précise Simon Dufour à UdeMNouvelles.
Le programme de formation s’adressera notamment aux étudiants des cycles supérieurs qui mènent des recherches sur la mammite et sur la qualité du lait. La bonification de leurs apprentissages a également pour objectifs d’améliorer les outils dont dispose l’industrie laitière au sujet de la santé de la glande mammaire ainsi que de réduire les pertes économiques liées à la mammite, qui sont estimées à 400 millions de dollars annuellement au Canada.
Les professeurs Dufour et Jacques possèdent déjà une large expertise dans ce domaine, le premier étant directeur scientifique du Réseau canadien de recherche sur la mammite bovine et la qualité du lait alors que M. Jacques y occupe la fonction de directeur administratif.