Projet pilote de compost

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Par Chloé Dioré de Périgny
vendredi 5 octobre 2018
Projet pilote de compost
Le projet prévoit un bac de 45 litres par étage et des minibacs de 7 litres pour les cuisinettes. Crédit photo : Pxhere.com
Le projet prévoit un bac de 45 litres par étage et des minibacs de 7 litres pour les cuisinettes. Crédit photo : Pxhere.com
À la rentrée d’automne, l’UdeM a lancé un projet pilote de compostage en partenariat avec l’éco-quartier Côte-des-Neiges. Il s’agit du premier partenariat entre l’arrondissement et une institution pour la collecte du compost.

Depuis le 3 septembre 2018, l’UdeM collabore avec la municipalité pour collecter le compost du 3744, rue Jean-Brillant. « L’arrondissement de Côte-des-Neiges nous a sollicités, car il voulait un partenaire pour tester le concept du compostage à plus gros volume, en milieu institutionnel », explique la porte-parole de l’UdeM, Geneviève O’Meara.

L’objectif du projet pilote est d’utiliser les services de l’arrondissement pour améliorer la gestion des déchets dans le quartier. La singularité du projet est qu’une grande institution comme l’UdeM collabore avec l’arrondissement plutôt qu’avec une entreprise privée pour collecter ses déchets compostables. « La Ville de Montréal a mis en place depuis quelques années un système de collecte de déchets compostables auprès des citoyens, rappelle Mme O’Meara. Mais les institutions et entreprises passaient généralement par des entreprises privées. »

La mise en place

Des bacs pour le compostage ont été installés partout dans les salles de bain et dans les espaces communs pour récupérer les 30 kg de fibres sanitaires et les 13 kg de résidus alimentaires générés quotidiennement dans le pavillon. La collecte se fait tous les vendredis par les camions de la Ville de Montréal, de la même façon que pour le compost domestique.

Selon Mme O’Meara, il est encore trop tôt pour évaluer l’efficacité du projet. « Le compost vient tout juste d’être mis en place, informe-t-elle. Il faudrait laisser le temps aux étudiants de prendre l’habitude d’utiliser les bacs avant de mesurer quoi que ce soit. »

« Tant que les bacs sont utilisés et que l’UdeM continue à mettre de la bonne volonté dans le projet, je suis confiant que cela va fonctionner », déclare l’agent de l’environnement de l’éco-quartier Côte-des-Neiges Pouyan Mossanen, qui considère qu’il n’y a pas d’échéancier à définir pour évaluer le succès du projet pilote.