La FAÉCUM déclare avoir oublié de prévenir ses membres qu’ils pouvaient soumettre leur candidature pour intégrer l’UEQ. Pour cette raison, la Fédération n’a pas participé aux votes lors du congrès de fondation.
De son côté, sans pouvoir affirmer avec certitude que les membres de son association ont reçu un courriel, le vice-président aux affaires externes de l’Association des étudiants de Polytechnique (AEP) Adam Samson affirme que son association a bien fait circuler l’appel à candidatures. « Ça a été diffusé, entre autres par le bouche-à-oreille et les discussions sur le campus », affirme-t-il.
L’Association des étudiants des cycles supérieurs de Polytechnique (AÉCSP) n’a pour sa part pas envoyé de courriels directement à ses membres pour qu’ils posent leurs candidatures. « Le fait qu’il n’y ait qu’un seul candidat n’a posé aucun problème pour nous, puisque même à l’interne, quand nous faisons des élections, c’est relativement rare qu’il y ait une compétition pour les postes, les gens se concertent entre eux pour avoir une équipe complète », note le président de l’AÉCSP, Bruno Belzile.
Du côté de l’AGEUQAT, le président par intérim et responsable des affaires internes, Jean-Sébastien Duguay affirme que l’appel à candidatures a été bien diffusé à ses membres, mais que personne ne s’est montré intéressé aux différents postes. « C’est certain que l’UEQ est naissante, donc ça peut paraître un très grand défi d’y siéger vu la quantité de travail qu’il reste à faire », estime-t-il.
Améliorer la communication
« L’un des principes qui nous caractérisent, c’est le fait que nous voulons préserver la souveraineté locale », affirme le porte-parole de l’UEQ, Guillaume Girard. Il serait donc mal venu, selon lui, que l’UEQ s’ingère dans les processus de diffusion, car ceux-ci appartiennent aux dirigeants de ses associations membres. D’après lui, c’était aussi un des éléments reprochés à la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ). « L’UEQ doit s’adresser à ceux qu’elle représente directement [NDLR : les associations], soutient-il. En envoyant des informations ou des courriels aux étudiants, nous outrepasserions notre mandat. ». S’il y avait un travail à faire de la part de l’UEQ, pour M. Girard, il serait surtout au niveau de la publicité : l’UEQ doit mieux se faire connaître de ses membres pour attirer le plus de candidatures possible dans l’avenir.
Pour le secrétaire général de l’UEQ, Francis Gravel St-Pierre, celle-ci devra tout de même demander certains comptes à ses associations membres dans des cas où il apparaîtrait un conflit de légitimité. « Je crois fortement que la participation et l’inclusion des membres individuels sont des piliers importants et primordiaux pour l’UEQ, affirme-t-il. C’est pour cette raison que nous devrons faire un suivi serré auprès des associations membres afin de nous assurer que les étudiants reçoivent rapidement toutes les informations nécessaires dans l’avenir. »
Le regroupement des étudiants de maîtrise, de diplôme et de doctorat de l’UdeS (REMDUS) n’a pas donné suite à nos appels et l’Association étudiante de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM (AéESG) n’a pas souhaité répondre à nos questions.
*Candidatures à envoyer du 8 février au 9 mars dernier