Prévenir la radicalisation

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Par Thibaut Sowa
mercredi 16 novembre 2016
Prévenir la radicalisation
La Chaire sera menée conjointement par l'Université de Sherbrooke et l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Crédit photo : Courtoisie Université de Sherbrooke.
La Chaire sera menée conjointement par l'Université de Sherbrooke et l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Crédit photo : Courtoisie Université de Sherbrooke.
Une chaire internationale de recherche sur la prévention de la radicalisation sera créée à l’Université de Sherbrooke. La ministre québécoise des Relations internationales et de la Francophonie, Christine St-Pierre, et la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, ont annoncé le dépôt du projet à l’UNESCO à la fin janvier.

L’idée a été lancée durant la Conférence de Québec sur la prévention de la radicalisation des jeunes, les 31 octobre et 1er novembre derniers. Le projet a pour ambition de regrouper des experts internationaux de la question. « Le premier élément va être une plateforme virtuelle sur laquelle on va retrouver l’ensemble des experts, des pôles de recherche et des initiatives actuellement en cours, dévoile le cotitulaire de la chaire et professeur à l’École politique appliquée de l’Université de Sherbrooke, David Morin. Le deuxième élément pourrait être un programme de recherche axé sur la prévention de la radicalisation. »

Des chercheurs de plusieurs universités dont l’UdeM, l’UQAM, Concordia, l’Université Laval, mais aussi venant d’universités françaises et africaines seront sollicités pour participer à différents travaux de prévention de la radicalisation. « Les étudiants, canadiens ou internationaux, sont un des poumons de la chaire », conclut M. Morin. Pour lui, il est important que les étudiants soient associés étroitement à celle-ci, tant en termes d’enseignement que de recherche. Il espère que le projet pourra être mis en place dans le courant de la session d’hiver 2017.