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Les étudiants ont construit une maison dans le Hall d'honneur du pavillon Roger-Gaudry pour dénoncer la hausse des frais de scolarité de 1 625 $ sur cinq ans dès l'automne 2012. (Crédit photo : Gabriel Laurier)

Première action d’éclat à l’UdeM

 

 

Les étudiants ont construit une maison dans le Hall d'honneur du pavillon Roger-Gaudry pour dénoncer la hausse des frais de scolarité de 1 625 $ sur cinq ans dès l'automne 2012. (Crédit photo : Gabriel Laurier)

 

 

Des étudiants ont érigé une maison en bois dans le hall d’honneur du pavillon Roger-Gaudry pendant quelques heures le 22 septembre dernier. Une centaine d’étudiants ont assisté à l’événement qui visait à dénoncer la hausse des frais de scolarité de 1 625 $ sur cinq ans à partir de l’automne 2012.

« Nous voulons rester à l’université », pouvait-on lire sur un des murs de l’habitation. Les responsables de l’érection de cette maison? La Fédération des associations étudiantes du campus de l’UdeM (FAECUM) avec à sa tête la secrétaire générale, Stéfanie Tougas. «La maison est un symbole, explique-t-elle. C’est un message clair destiné au rectorat pour lui faire comprendre que nous avons besoin d’un lieu accessible pour étudier.» Avec des allures de camp de guérilleros, la structure improvisée contrastait avec les marbres du Hall d’honneur.

Une vingtaine d’étudiants entonnaient des slogans de manifestation autour de la maison sous le regard impassible des agents de sécurité qui gardaient les portes du rectorat.

Les étudiants ont privilégié ce lieu à valeur symbolique, comme l’explique Linda Blanchard, étudiante au baccalauréat en sociologie, qui assistait à l’occupation. « La maison représente pour moi l’importance de l’éducation, explique-t-elle. C’est une façon de faire valoir mon point de vue auprès des personnes importantes qui transitent par le Hall d’honneur.» L’occupation du Hall d’honneur a duré près de trois heures. Après quoi les étudiants ont quitté les lieux dans le calme en abandonnant toutefois la maison aux mains des employés de soutien de l’Université. «On va la laisser là, ils s’arrangeront avec!», a alors déclaré Mme Tougas, sourire en coin. En début de soirée, la maison était démontée.

C’est la deuxième action posée par la Fédération cet automne. Pendant la nuit du 19 septembre, des étudiants ont placardé d’affiches les rues avoisinants l’Assemblée nationale à Québec.

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