Pour une refonte de l’AFE

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Par Etienne Galarneau
jeudi 26 mai 2016
Pour une refonte de l’AFE
Le premier ministre, Philippe Couillard, lors de son allocution dans le cadre de l’ouverture officielle de C2 Montréal 2016. Photo : Courtoisie Patrick Lachance MCE.
Le premier ministre, Philippe Couillard, lors de son allocution dans le cadre de l’ouverture officielle de C2 Montréal 2016. Photo : Courtoisie Patrick Lachance MCE.
Le mardi 24 mai dernier, la FAÉCUM a échangé avec le premier ministre Philippe Couillard du réinvestissement de l’argent obtenu grâce à la suppression du crédit d’impôt pour les études et les manuels, proposé par le gouvernement fédéral dans son dernier budget. Cette rencontre s’est tenue dans le cadre de l’évènement C2Montréal, une conférence internationale de commerce dont le premier ministre faisait l’ouverture officielle.
« Notre objectif est d’encourager un transfert d’argent vers l’Aide financière aux études (AFE) puisqu’il s’agit d’argent qui provient directement de la poche des étudiantes et étudiants. »
Andréanne St-Gelais, secrétaire générale de FAÉCUM.

La secrétaire générale de FAÉCUM, Andréanne St-Gelais, a présenté les positions de la Fédération au premier ministre, ainsi qu’à la ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David et au ministre des Finances, Carlos Leitão. « Notre objectif est d’encourager un transfert d’argent vers l’Aide financière aux études (AFE), mentionne Andréanne St-Gelais. Puisqu’il s’agit d’argent qui provient directement de la poche des étudiantes et étudiants. » Sans avoir eu de confirmation officielle de la part du premier ministre, la secrétaire générale confirme que le ministre Leitão a fait preuve d’ouverture et que « certaines sommes » seraient redistribuées dans l’AFE.

Cette abolition du gouvernement fédéral de Justin Trudeau vise à aider les étudiants, en permettant un réinvestissement dans le système national de prêts et de bourses. Le crédit d’impôt sera malgré tout effectif jusqu’au 1er janvier 2017. Pour le Québec, qui possède un régime d’AFE indépendant du reste du pays, l’abolition se traduit par un transfert de 80 millions de dollars de la part du gouvernement canadien.

Dans un travail commun avec la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et l’Union étudiante du Québec (UEQ), la FAÉCUM se bat également pour une abolition du calcul de la pension alimentaire pour les familles monoparentales, ainsi que pour un rattrapage dans les dépenses admises dans le calcul de l’AFE. Selon la FAÉCUM, ces changements permettraient aux personnes moins biens nanties d’accéder aux études post-secondaires.