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La culture générale occupe une place importante dans l’offre de cours de la Faculté des arts et des sciences de l’UdeM, aux dires de son doyen, Frédéric Bouchard.

Pour une formation diversifiée

L’initiative de proposer des cours de disciplines extérieures au programme étudié est particulièrement valorisée à la FAS, selon son doyen, Frédéric Bouchard. Elle permet de mettre en lumière la volonté de former des personnes qui réfléchissent et s’ouvrent au monde. « Notre attitude, c’est que tous nos concitoyens gagneraient à avoir plus de culture, qu’elle soit générale, scientifique ou artistique, pour leur permettre de mieux comprendre la complexité de notre vie d’aujourd’hui, commente-t-il. On veut offrir à tous nos étudiants la possibilité d’élargir leurs horizons au-delà d’une approche purement disciplinaire. » À son avis, cela permet aux étudiants de développer des connaissances variées qui leur serviront tout au long de leur vie.

Selon M. Bouchard, offrir des cours dans différents domaines permet de sensibiliser les étudiants à différentes réalités et cultures.

Ainsi, des étudiants en chimie peuvent prendre des cours de philosophie, tandis que des étudiants en histoire peuvent s’initier aux sciences naturelles.

« La culture générale n’est pas juste une série de grands auteurs ou une série de faits. C’est une manière de voir le monde de façon ouverte et curieuse », affirme M. Bouchard. Ce mandat permet ainsi aux étudiants d’élargir leurs horizons de pensée, tout en leur laissant le choix de s’orienter vers des disciplines qui les interpellent.

Se doter d’une conscience citoyenne

L’étudiante à la maîtrise en histoire Marilou Tanguay partage l’avis du doyen de la FAS. « En histoire, il y a seulement deux cours obligatoires au baccalauréat, révèle-t-elle. Il y a donc une grande partie des autres cours qui sont importants, pas seulement pour le contenu qu’on y apprend, mais pour la formation d’une conscience citoyenne et pour apprendre à dialoguer, à avoir une opinion nuancée, un esprit critique et une méthode de recherche », explique-t-elle. L’étudiante reconnaît que tous les cours qu’elle a pris ont contribué à la construction de sa pensée.

« Quand on suit un cursus, on apprend une façon d’être, conclut l’étudiant en sociologie Jean-François Chinazi-Cazes. Chaque programme a sa propre culture, et c’est à travers elle que l’on se développe. » L’étudiant est persuadé qu’il faut apprendre plus qu’une seule chose si l’on veut élargir notre esprit critique et améliorer notre manière de penser.

Le doyen de la FAS estime par ailleurs que la publicité de la Commission scolaire de Laval est fâchante quoique peu surprenantes. « La société québécoise ne valorise pas suffisamment l’importance de l’éducation et de la culture dans l’établissement de nos concitoyens, continue M. Bouchard. Trop d’entre eux ont une conception exclusivement utilitaire de la formation, déplore-t-il. La formation et l’éducation sont beaucoup plus que cela. Il s’agit d’une manière d’émanciper l’être humain et de lui permettre de mieux apprécier son existence. »

Dans sa vision des choses, l’éducation devrait constituer le point de départ de l’épanouissement humain et, par conséquent, être entretenue toute la vie durant.

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