L’écrivain québécois Yves Beauchemin participe à la deuxième édition de la Dictée Beauchemin organisée par l’Association générale des étudiants et étudiantes de la Faculté de l’éducation permanente (AGEEFEP) ce samedi. Il a créé cette dictée il y a plus de 15 ans pour souligner la fierté d’être francophone.
Plusieurs raisons, le fait d’être francophone en tête, pousse l’écrivain à participer à la dictée qui porte son nom, organisée dans le cadre de la Francofête à l’UdeM. « C’est surtout une façon d’exprimer ma fierté francophone, souligne M. Beauchemin. Vous savez, nous sommes seulement 2% de francophones en Amérique du Nord. »
Outre l’expression de sa francophonie, l’écrivain est aussi heureux de retrouver la jeunesse. « J’aime bien me replonger, de temps à autre, dans un milieu de jeunes surtout à l’université ou au cégep car ça me rappelle ma jeunesse, explique M. Beauchemin. Et puis, j’aime bien cette atmosphère-là. »
Écrite par M. Beauchemin, la dictée portera cette année sur la Charte de la laïcité. « Puisque j’aime beaucoup l’humour et la politique, je m’arrange toujours pour écrire des textes à connotation politique reliés à l’actualité », indique-t-il. Selon l’écrivain, la Charte de la laïcité a permis à la population de dire beaucoup de choses intelligentes, mais également beaucoup de choses stupides. D’où le choix sur ce sujet d’actualité.
La dictée Beauchemin porte le nom de l’écrivain, car c’est lui qui la rédige depuis 15 ans, pour le compte de la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (FAÉCUM).
Pour la deuxième édition de la version organisée par l’AGEEFEP, les participants auront la possibilité de rencontrer l’écrivain autour d’un cocktail dinatoire durant lequel M. Beauchemin dédiera son dernier roman, La serveuse du Café Cherrier.