Plus de prévention sur le suicide

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Par Thomas Martin
lundi 12 février 2018
Plus de prévention sur le suicide
Les 48 cours sélectionnés pour le projet représentent 50 % des cours à la Faculté des sciences de l’administration et à la Faculté des sciences sociales. (Photo : Flickr.com | Jean-Pierre Dalbéra)
Les 48 cours sélectionnés pour le projet représentent 50 % des cours à la Faculté des sciences de l’administration et à la Faculté des sciences sociales. (Photo : Flickr.com | Jean-Pierre Dalbéra)
L’Université Laval (UL) a annoncé qu’elle fera plus d’efforts pour prévenir les risques de suicides chez ses étudiants. Cette annonce intervient en réaction aux recommandations faites la semaine dernière par le Bureau du coroner à la suite d’un suicide survenu il y a près de trois ans.

La coroner Andrée Kronström recommande de profonds changements dans les méthodes d’apprentissage au sein de l’UL. Le rapport de douze pages dévoilé publiquement préconise notamment de revoir les politiques d’évaluation de stage qui peuvent entraîner une augmentation du stress ou de l’anxiété.

La porte-parole de l’établissement, Andrée-Anne Stewart, indique que l’Université reste profondément marquée par le suicide de l’étudiante en médecine Anne-Sophie D’Amour en mai 2015.

« L’anxiété de performance et le suicide sont des problèmes auxquels font face toutes les universités et toute la société actuellement, précise la porte-parole. L’Université Laval en est au fait et s’en préoccupe. » Elle ajoute que les membres de la Faculté de médecine sont très sensibles à ces préoccupations.

Anne-Sophie D’Amour, alors âgée de 23 ans et finissante au baccalauréat en médecine, s’est enlevée la vie ne pouvant plus supporter la pression des études selon sa mère.