Culture

PIE : Financement d’idée

Tournoi de débats, conférence sur le cinéma autochtone et spectacle de cuisine multiculturelle sont des projets initiés par les étudiants de l’UdeM avec l’aide du financement des Projets d’initiatives étudiantes (PIE).

 Marianne Amar et son équipe organisent la Coupe Édouard-Montpetit de débat oratoire depuis deux ans à l’UdeM. L’évènement, qui se déroule sur deux jours, demande un investissement important, notamment pour la nourriture et les frais d’assurance pour les locaux. Les commandites privées et les frais de participation déboursés par les débatteurs ne suffisent pas à tout payer.

Ils ont f a i t une demande de bourses PIE l’an dernier. Ils ont reçu 700 dollars pour ce tournoi, qui réunit plusieurs universités du Québec et de l ’Ontar io. « Le financement a permis d’organiser les deux précédents tournois ; sans cela, il nous aurait été difficile de tenir l’évènement », explique Mme Amar, présidente de l’Équipe de débats de l’UdeM (EDUM).

Mis en avant par la Fédération des associations étudiantes du campus de l’UdeM (FAÉCUM), les PIE financent des activités hétéroclites. « Ces bourses subventionnent l’organisation de conférences, d’expositions, de pièces de théâtre, de spectacles, etc., explique Karelle Dupuis, coordonnatrice aux finances et services de la FAÉCUM. Le but est de permettre le financement de projets ayant des retombées positives pour la communauté universitaire.» Les bourses données aux étudiants peuvent aller jusqu’à 2000 $.

Le cinéma autochtone a aussi profité d’une bourse PIE. Organisée à l’hiver 2012 par l’association Rencontre en anthropologie visuelle (RAV), la Semaine des médias autochtones a permis de rassembler chercheurs et étudiants. Cinéastes, musiciens et conteurs des premières nations ont pu faire valoir leur art au public.

«On avait une idée et on voulait la réaliser jusqu’au bout. Sans le financement, l’évènement aurait probablement été réduit à trois jours », reconnait Félix Blaquière, coorganisateur.

Sans les PIE, l’évènement Bouffe en direct – spectacle de cuisine multiculturelle présenté devant les étudiants – aurait également été de plus petite envergure. «Sans le financement, le public aurait été réduit de beaucoup, ou l’évènement n’aurait simplement pas eu lieu, fait re – marquer la coorganisatrice Sara Benyahia. Autrement, on aurait pu servir peut-être 15 ou 20 repas au maximum.» Ils ont finalement permis à 125 spectateurs de déguster les repas présentés par les chefs et nutritionnistes invités.

Date limite pour l’automne 2012 : 30 novembre

faecum.qc.ca sous l’onglet «services»

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