Ouverture d’un dépanneur dans les résidences de l’UdeM

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Par Romeo Mocafico
mardi 1 septembre 2020
Ouverture d'un dépanneur dans les résidences de l’UdeM
Crédit photo: Isabelle Bergeron
Crédit photo: Isabelle Bergeron
La division des résidences de l’UdeM ouvrira un dépanneur ce mercredi, le 2 septembre, dans le bâtiment C-2 de l’Université. Le projet, né au printemps, vise à offrir une option d’alimentation aux occupants des résidences dans un contexte de circulation de la COVID-19.
« Autour des résidences, on a un désert alimentaire, et les étudiants avaient peur d’aller à Côte-des-Neiges pour faire leurs courses. Si on leur propose quelque chose sur place, ça va les aider et les sécuriser »
Pascal Prouteau - directeur de la division Résidences, hôtellerie et restauration de l’UdeM

Le dépanneur se situera au 7e étage de la tour C-2, au niveau de la salle de conférences et des bureaux de l’administration.

D’après le directeur de la division Résidences, hôtellerie et restauration de l’UdeM, Pascal Prouteau, l’objectif est de permettre aux étudiants de facilement accéder à des produits alimentaires ou de première nécessité.

« Tous les jours, Local Local va fournir le dépanneur pour ce qui est de l’alimentation, que ce soit des sandwichs, des salades, des pizzas, des cafés, etc., précise le directeur. On a aussi essayé de cibler les produits à la base de cuisines internationales, parce qu’on a une grande clientèle asiatique et maghrébine. »

Le dépanneur proposera également divers produits de première nécessité, tels que du shampoing, du savon et des brosses à dents.

Un dépanneur à la maison

Le projet a été pensé au printemps dernier lors du confinement, au cours duquel l’arrondissement Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce a été fortement touché par le virus. « Autour des résidences, on a un désert alimentaire, et les étudiants avaient peur d’aller à Côte-des-Neiges pour faire leurs courses. Si on leur propose quelque chose sur place, ça va les aider et les sécuriser », explique M. Prouteau, qui réfléchissait déjà à l’éventualité d’une deuxième vague et d’un reconfinement.

Le directeur rappelle que l’édifice, qui peut accueillir jusqu’à 1200 personnes, ne comptait que 250 occupants au printemps en raison de la crise de la COVID-19. « On devrait toutefois remonter à 450 chambres occupées à la fin du mois », assure-t-il.

Si ce projet se révèle concluant, M. Prouteau et ses équipes pourraient ensuite s’affairer à la mise en place d’un stand à café et à croissants dans le couloir de la rampe qui mène au pavillon Roger-Gaudry.