Observatoire pour la santé au travail

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Par Félix Lacerte-Gauthier
lundi 16 avril 2018
Observatoire pour la santé au travail
L'Observatoire est un projet des professeurs de l'École de relations industrielles de l'UdeM. (Photo : Wikimedia Commons | Hussein Abdallah)
L'Observatoire est un projet des professeurs de l'École de relations industrielles de l'UdeM. (Photo : Wikimedia Commons | Hussein Abdallah)
L’UdeM a annoncé le 3 avril dernier la création d’un Observatoire sur la santé et le mieux-être au travail (OSMET). Il s’agit d’un projet développé par la Faculté des arts et des sciences, en collaboration avec quatre entreprises.

L’une des fonctions de l’OSMET est de cibler les conditions de travail favorables à la santé et au bien-être des travailleurs afin d’arriver avec des propositions et solutions pour les entreprises. Ce ne sera pas uniquement les problèmes liés à la santé mentale qui y seront étudiés. « L’Observatoire va aussi s’intéresser aux problèmes de santé physique, particulièrement les problèmes cardiovasculaires, d’obésité et les musculosquelettiques », confirme le professeur à l’École de relations industrielles de l’UdeM et directeur de l’OSMET, Alain Marchand.

L’Observatoire sera hébergé dans les locaux de l’Institut de recherche en santé publique de l’UdeM sur l’avenue du Parc. En plus de fournir des locaux, celui-ci offrira un soutien aux communications et à la réalisation des recherches. « Au départ, c’est vraiment une créature de l’École de relations industrielles, explique M. Marchand. Bien que le groupe de départ soit seulement composé de chercheurs de l’École, avec le temps, l’Observatoire va s’adjoindre d’autres chercheurs provenant d’autres départements de différentes disciplines. »

Quatre entreprises participent également au projet. Celles-ci ont investi près de 625 000 $ pour la fondation de l’Observatoire. « Les entreprises sont aussi sollicitées, entre autres pour donner leur point de vue sur le développement des différentes enquêtes qu’on fera », révèle M. Marchand. Il explique que leur collaboration permettra également à l’OSMET de collecter des données auprès de leur bassin de clients, comportant une centaine d’entreprises, et auprès de plusieurs milliers d’employés.