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Manifestation du 31 mars à Paris. (courtoisie commission cinéma/Paris 8 contre la Loi Travail)

Nouvelles des étudiants dans le monde

Le carré rouge pour les étudiants français

Le symbole des manifestations étudiantes québécoises, le carré rouge, a été adopté par des étudiants de l’Université Paris 8. Depuis début mars, ils sont quelques milliers à manifester chaque semaine contre un projet de loi qui modifie le Code du travail. Selon eux, ce projet de loi proposé par la ministre du Travail, Myriam El Khomri, va rendre plus précaires les conditions de travail des étudiants et des jeunes qui arrivent sur le marché. Sur sa page Facebook, l’Association pour une solidarité syndicale étudiante s’est réjouie de voir ce symbole de lutte s’exporter dans l’Hexagone. Depuis 2012, le carré rouge a également été repris par des associations étudiantes en Ontario, aux États-Unis et au Royaume-Uni. En France, le premier ministre a annoncé la semaine dernière que les organisations de la jeunesse seraient reçues d’ici la mi-avril pour aborder certains points du projet de loi. Le principal syndicat étudiant, l’Union nationale des étudiants de France (UNEF), a prévu ses prochaines journées d’action les 5 et 9 avril.

Au Pérou, de violentes manifestations

Près de la ville de Pampas, dans le centre du pays, des étudiants ont accueilli les forces de l’ordre avec des bâtons et des pierres lors d’une manifestation. Ils demandent l’ouverture de l’Université, construite en 2011. Celle-ci n’a encore jamais ouvert ses portes. Tandis que des élections présidentielles sont prévues dimanche 10 avril, la population de la province de Tayacaja menace de ne pas aller voter ce jour-là et d’empêcher quiconque souhaiterait le faire. Plus de 4000 étudiants de la province qui finissent le collège chaque année bénéficieraient de l’ouverture cette université.

 La déception des étudiants britanniques

L’institut de coaching professionnel anglais, The Knowledge Academy, vient de révéler que plus de la moitié des diplômés britanniques considèrent que leurs études ne leur ont servi à rien quand ils sont entrés dans la vie active. Ces mêmes étudiants dépenseraient en moyenne plus de 118 M$ pour leurs études. Seuls 36 % des diplômés pensent au contraire que leur diplôme a un rapport avec leur emploi actuel, contre 67 % qui estiment qu’ils auraient pu obtenir le même travail sans diplôme. Quant aux qualifications, six étudiants sur dix disent n’avoir jamais eu à fournir les attestations prouvant leur niveau d’études. Concernant leur choix d’orientation, 62 % de ces étudiants estiment avoir mal choisi leur carrière.

 

Sources : La Republica, Libération, The Independant

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