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Nouvelle chaire de recherche sur les nanomatériaux

« Les propriétés uniques de la matière à l’échelle nanométrique — c’est-à-dire ayant une taille approximative d’un milliardième de mètre – peuvent mener au développement de nouveaux matériaux moins coûteux et plus efficaces, explique le titulaire de la Chaire de recherche du Canada en matériaux nanostructurés à l’INRS Federico Rosei. Ces matériaux peuvent trouver des utilités dans des domaines comme les énergies renouvelables, l’électronique ou le biomédical. » Selon le chercheur, cela peut mener à la création de nouveaux dispositifs de conversion de l’énergie solaire ou de combustion de l’hydrogène, des solutions technologiques prometteuses face aux problématiques soulevées par les changements climatiques et la crise énergétique.

Ce type de recherche est aussi une belle occasion de former la relève selon M. Rosei qui est à la tête d’une équipe de 32 chercheurs dont la plupart sont au doctorat et au postdoctorat. « Chaque année, on accueille de nouveaux étudiants en physique, chimie ou génie dans notre équipe », poursuit-il. La nouvelle chaire de recherche sera financée à hauteur de 100 000 $ par an sur une durée de 7 ans.

« Cette nouvelle chaire est une belle occasion pour la recherche fondamentale », se réjouit M. Rosei. Selon lui, la plupart des projets sont financés grâce à des partenariats avec l’industrie, laquelle oriente la nature de la recherche selon ses besoins. « C’est grâce à la recherche fondamentale que naissent les plus grandes découvertes scientifiques », ajoute-t-il. Il donne en exemple l’imagerie par résonance magnétique, un outil largement utilisé dans les hôpitaux pour détecter des maladies comme le cancer.

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