Les associations étudiantes sont de nouveau sur le qui-vive depuis que deux étudiants de l’Université Laval ont décidé de porter la question de l’adhésion automatique aux associations devant les tribunaux.
Laurent Proulx, l’étudiant qui avait obtenu une injonction pour assister à ses cours à l’hiver dernier, ainsi que Miguel Bergeron viennent de déposer une requête à la Cour supérieure au palais de justice de Québec pour faire cesser l’adhésion automatique aux associations étudiantes, mais aussi pour donner le droit aux étudiants de cotiser pour l’organisation étudiante de leur choix.
Ne s’étant pas senti représenté par leur association lors du printemps érable, les deux étudiants aimeraient également que de nouvelles associations voient le jour. « Cela ne vise pas à détruire les associations, explique Miguel Bergeron à Radio-Canada. En cotisant de manière volontaire à l’association de notre choix on renforce leur légitimité. »
Le président de la Confédération des associations étudiantes de l’Université Laval (CADEUL), Martin Bonneau, estime que les activités politiques, comme les manifestations, représentent une partie minime des activités de la CADEUL. Il assure à Radio-Canada qu’il ne comprends pas la requête puisque, pour se désaffilier de la CADEUL, il suffit de remplir un document disponible à tous les étudiants tout au long de l’année.
La Fédération des associations étudiantes du campus de l’UdeM (FAÉCUM), qui reçoit les cotisations de plus de 37 000 étudiants à raison de 10,50 $ par session, n’a pas encore réagi à cette annonce.
