Culture

Métier culturel : lumières sur… LA RÉGIE

Le régisseur général, c’est la personne à tout faire sur le plateau de tournage. Et, selon la régisseuse générale Estelle Nothoff, qui a travaillé sur plusieurs productions, dont Sherlock Holmes 2 : Jeu d’ombres du réalisateur britannique Guy Ritchie, cette croyance a une part de vrai. « Le régisseur est la seule personne autorisée à quitter le plateau pendant la journée de tournage, explique-t-elle. Il doit répondre aux demandes de tous les autres postes : remplacer un projecteur cassé, récupérer un micro supplémentaire, acheter du faux sang pour la maquilleuse ou du gazole pour le groupe électrogène, chercher les lunettes oubliées par le comédien dans sa chambre, faire venir un médecin pour le réalisateur qui a mal au dos, ou encore fournir à boire et à manger à l’ensemble de l’équipe ! »

Si Estelle Nothoff a appris le métier « sur le tas », en commençant par des stages et en gravissant doucement les échelons, il existe des moyens de se former à Montréal. À l’UdeM, le SAC propose deux ateliers sur la thématique : direction de production ou assistance à la réalisation. Certaines écoles privées, comme l’École du Show-Business Internationale, proposent de leur côté des formations en gestion de la production cinématographique et télévisuelle.

Si aucun diplôme n’est nécessaire pour exercer ce métier, un baccalauréat en études cinématographiques peut néanmoins être un atout.

*Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en 2007 https ://youtu. be/sfoK6WA4dSw

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