Questionnée par un étudiant sur ses actions concernant le domaine universitaire, Martine Ouellet a répondu qu’elle souhaitait offrir un meilleur financement. « La course à la direction, ce n’est pas seulement pour choisir le prochain ou la prochaine chef du PQ, c’est le choix de dire qu’on veut arrêter le gouvernement libéral en 2018 », a affirmé Martine Ouellet. Devant une quarantaine d’étudiants, la députée aénuméré les nombreuses compressions réalisées par le gouvernement de Philippe Couillard.
En matière d’éducation, Mme Ouellet souhaiterait accorder plus d’aide aux étudiants et accroître le financement aux programmes de recherche. La candidate désire également s’inspirer de l’Université de Sherbrooke et rendre le transport collectif gratuit aux étudiants de l’ensemble du Québec. La députée de Vachon affirme également qu’elle souhaite la gratuité scolaire. Celle-ci se ferait toutefois à long terme afin d’avoir une vision plus globale.
Objectifs : le pouvoir, puis l’indépendance
La candidate a présenté deux objectifs : faire élire le Parti québécois (2015-2018) pour ensuite arriver à bâtir un Québec indépendant (2018-2022).
Pour la députée de Vachon, l’indépendance du Québec passe par la documentation, la préparation et par le ralliement des indépendantistes de tous les partis souverainistes confondus. « Le Parti québécois doit se reconstruire et on doit rassembler beaucoup plus large, au lieu de diviser comme on l’a fait dans le passé », a-t-elle souligné en affirmant qu’il ne faut pas attendre les conditions gagnantes, mais plutôt les créer.
La candidate propose ensuite de bâtir un Québec basé notamment sur l’électrification des transports, sur l’investissement dans l’éducation professionnelle et postsecondaire, sur le rayonnement de la langue française et sur le soutien aux familles de plus de deux enfants.
Pour Martine Ouellet, le modèle québécois ne peut plus continuer d’être associé au modèle canadien. « Depuis 2011, on voit que le gouvernement peut être élu sans le Québec et ça fait mal parce qu’on a de moins en moins d’impact dans les décisions du fédéral ». Selon elle, le Québec, se classant au 27e rang mondial pour le PIB, possède toutes les capacités économiques nécessaires pour être un pays indépendant.
Après avoir assisté à la conférence organisée par l’Association des jeunes péquistes de l’UdeM, les étudiants ont pu se rendre au bistro-bar La Brunante pour poursuivre la discussion avec la candidate.