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L'UEQ et la FECQ étaient parmi les organismes présents pour demander une hausse du salaire minimum à 15$ le 1er mai dernier. Crédit photo : Twitter FECQ

Marche pour un salaire minimum à 15$

Des marches sont organisées dans le monde entier chaque 1er mai pour revendiquer une amélioration des droits des travailleurs. À Montréal, celle organisée dans le quartier Côte-des-Neiges par la Coalition du 1er mai a regroupé quelques centaines de personnes présentes pour revendiquer un salaire minimum à 15 $.

En plus de sa symbolique historique, cette journée coïncidait avec la mise en place de la dernière hausse de 50 cents du salaire minimum au Québec annoncée par le gouvernement dans son dernier budget provincial. Alors fixé à 10,75 $ de l’heure, il est désormais passé à 11,25 $.

Bien qu’il s’agisse de la plus grande hausse du salaire minimum depuis 2009, elle est jugée toujours insuffisante pour atteindre l’indice de salaire viable, selon la dernière étude de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS). L’institut calcule des données depuis maintenant trois ans pour déterminer un salaire viable au Québec, et son dernier rapport le fixerait à 13,04 $ pour 2017.

Certains employeurs ont déjà franchi le pas vers des conditions salariales de base plus élevées. L’UdeM s’est jointe à ceux-ci le 1er mai alors que le Syndicat des étudiants salariés de l’UdeM (SÉSUM) a profité de la signature de la dernière convention collective à l’automne dernier pour faire hausser le plancher salarial à 15 $ pour un travail rémunéré par l’institution.

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