Marche pour le climat à Montréal : la communauté étudiante mobilisée

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Par Rédaction
samedi 25 septembre 2021
Marche pour le climat à Montréal : la communauté étudiante mobilisée
©Heidi Poirier
©Heidi Poirier
C’est sous le soleil tapant et les chants des manifestants et manifestantes que s’est déroulée, ce vendredi 24 septembre, la Marche pour la justice climatique. Plus d’une dizaine de milliers de personnes se sont réunies dès 13 h devant le monument à l’effigie de sir George-Étienne Cartier, armées de pancartes et de banderoles pour soutenir la lutte contre les changements climatiques et les différents enjeux sociaux qui les entourent.

Une foule se mobilise pour le climat. De nombreuses manifestations avaient lieu au Québec et partout dans le monde ce vendredi 24 septembre. À Montréal, plusieurs organisations et regroupements, dont la FAÉCUM et l’Association étudiante de science politique et d’études internationales de l’Université de Montréal, étaient présents sur place pour faire entendre leurs voix.

Les revendications formulées par les militants et militantes sont claires. Une action climatique radicale doit être enclenchée partout dans le monde afin de freiner et même stopper les effets dévastateurs que les changements climatiques ont pour la Terre et sa population. Cette action passe, entre autres, par la carboneutralité d’ici 2030, afin d’assurer une transition vers une société sobre en carbone.

«Les inégalités sociales de notre société sont accentuées par les changements climatiques, affirme la porte-parole de l’organisation Pour le Futur Montréal Shirley Barnea. C’est donc important d’appuyer les demandes sociales, comme celle de la souveraineté chez les Premières Nations et la régularisation des immigrants, qui sont très souvent affectés par les conséquences des activités des pays pollueurs comme le Canada.»

La manifestation du 24 septembre marque ainsi le regain des mouvements de mobilisation dans la métropole. La situation sanitaire actuelle ne semble pas à même d’empêcher les citoyens et citoyennes de se mobiliser de manière sécuritaire pour l’avenir de la société.

Par Naïla Gravel-Baazaoui.