« Nous ne demandons pas de compensation financière, affirme l’étudiant au baccalauréat en pharmacie et président de l’Association des étudiants en pharmacie de l’UdeM (AÉPUM), Nicolas St-Onge. Pour le moment, les pharmaciens sont trop nombreux à ne plus prendre d’étudiants en stage, si bien que nous avons moins de 30 % des milieux nécessaires pour l’an prochain. » Les étudiants souhaiteraient que les négociations entre le gouvernement et les pharmaciens n’affectent pas leur cursus scolaire alors que près de 300 propriétaires pharmaciens ont choisi d’annuler leur offre de stage pour 2017, en décembre dernier.
Une rencontre est prévue le 27 mars entre l’AÉPUM, l’Union étudiante du Québec (UÉQ), l’Association générale des étudiants en pharmacie (AGÉP) de l’Université Laval ainsi que l’Association professionnelle des pharmaciens salariés du Québec (APPSQ), l’Ordre des pharmaciens du Québec (OPQ) et évidemment le gouvernement. « Le but de la marche était de faire la demande claire que cette rencontre soit utile et permette la fin de la crise des stages, décrit Nicolas. Nous sommes inquiets que la rencontre soit informationnelle plutôt que décisionnelle, donc on veut montrer ce que l’on attend des différentes parties. »
Nicolas St-Onge promet que son association arrivera à cette rencontre fin prête, avec des revendications claires et un plan de match. Afin de multiplier les appuis, l’AÉPUM a envoyé la semaine dernière 800 lettres aux députés provinciaux afin d’expliquer la situation et les sensibiliser à leur cause.