Les voyages forment la jeunesse… et les universitaires. Neuf étudiants en technologie du bâtiment de l’UdeM ont eu la chance de s’envoler en octobre dernier pour un séminaire au Japon. Ils ont ensuite organisé une exposition publique pour présenter des prototypes d’habitation inspirés de leur expérience. Une «extrapolation au contexte québécois » était aussi annoncée. De quelle manière la construction de maison au Québec sera-t-elle influencée ?
Le local 2081 de l’École d’architecture accueillait l’exposition du 10 au 16 février.
Malheureusement, la salle n’est pas une galerie.
Elle prête ses murs à l’accrochage de grands panneaux explicatifs sur les technologies utilisées dans le bâtiment japonais.
Le terme exposition semble d’ailleurs exagéré en regard de ce qui est offert.
Des comparatifs entre les techniques d’ici et de là-bas sont aussi présentés.
Problème : il faut être un initié pour comprendre. Quel plaisir peut y trouver l’étudiant moyen?
Roger-Bruno Richard, professeur responsable du séminaire, explique que l’exposition — qui en est à sa sixième édition — vise trois publics différents.
Le premier: les étudiants en architecture pour leur faire découvrir de nouvelles techniques de construction.
Ensuite, il faut montrer aux partenaires financiers, comme la Délégation générale du Québec à Tokyo, que les étudiants ont vécu leur voyage en tant qu’occasion d’apprentissage.
Voilà à quoi servait la feuille à l’entrée détaillant les dépenses du voyage.
L’exposition tente finalement de rejoindre ceux qui sont intéressés par la construction en général.
Eh bien, c’est manqué.
Qui aura saisi quelles différences majeures existent entre l’architecture résidentielle japonaise et québécoise ?
Et qu’est-il advenu de l’extrapolation au contexte québécois ?
Personnellement, je n’ai rien appris sur l ’ avenir du bâtiment au Québec.
Dommage, j ’aurais apprécié une plus grande vulgarisation.