Volume 22

La manifestation du 2 avril a débuté dans une ambiance festive.
Crédit photo : Anastassia Depauld

Manifestation nationale dans une ambiance festive

À midi, les organisations étudiantes de l’UdeM se sont rejointes au Pavillon 3200 rue Jean-Brillant et ont pris la rue jusqu’au métro Côte-des-Neiges. Certaines associations sont en revanche parties directement de leur bâtiment d’étude et se sont rendues à pied à la manifestation, comme le Regroupement des étudiant(e)s en architecture. « On vient manifester aujourd’hui parce qu’on est impliqués socialement, parce qu’on ne trouve pas ça correct l’austérité, notamment les coupures dans les universités », explique l’étudiant et président de l’association d’architecture Adrien Bravo.

À 13 heures, les manifestants se rassemblaient au Square Victoria, puis se sont mis en marche avec le convoi dès 13h30. « On voulait une approche plus positive à la manifestation, confie Adrien, entouré de ses condisciples arborant des pancartes multicolores. On a pris une semaine de grève et on a fait un concours de pancartes, et ça c’est le projet gagnant. »

Les manifestants ont pris la rue Sherbrooke jusqu’au croisement de Berri pour se rendre jusqu’à la place Émilie-Gamelin et scander leurs slogans face aux bâtiments de l’UQAM. « C’est en arrivant du côté de Sherbrooke que j’ai réalisé à quel point on était nombreux, confie l’étudiant au baccalauréat en études internationales à l’UdeM Matthieu Daiki. J’étais content de voir qu’on était nombreux, tout s’est passé dans le calme, on sentait une réelle implication et en même temps une ambiance assez festive. »

Bien qu’un hélicoptère de la Sûreté du Québec appuyait la surveillance, les policiers ne sont pas intervenus dans la manifestation principale. Néanmoins, des regroupements de manifestants se sont créés après 15 h 30, quand l’ASSÉ avait déjà déclaré la fin du rassemblement. Les agents de police sont intervenus avec entre autres des gaz lacrymogènes.  

 

Partager cet article