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La coalition des associations étudiantes de l'UdeM est une table de concertation entre tous les syndicats et principales associations étudiantes. Crédit photo : Isabelle Bergeron

Rassemblement au pavillon Roger-Gaudry

Le syndicat général des professeurs (SGPUM), le Syndicat des chargé(e)s de cours (SCCCUM), le Syndicat des employés de recherche (SÉRUM), le Syndicat des étudiants (e)s salarié(e)s (SÉSUM), le Syndicat des employés d’entretien (SEEUM-1186), le Syndicat des employé(e)s (SEUM-1244) de l’UdeM et l’Association générale des étudiantes et étudiants de la Faculté d’éducation permanente (AGEEFEP) se sont ralliés aux étudiants et à la FAÉCUM cet après-midi et ont fait entendre leurs cris et leurs trompettes afin de protester contre les mesures d’austérité du gouvernement libéral.

« Nous avons des gouvernements, au provincial et au fédéral, qui coupent pour des raisons d’austérité ainsi que des raisons idéologiques et nous voulons nous battre pour avoir une éducation qui soit accessible et qui soit justement exempte de danger et de craintes par rapport à des coupes », a affirmé le Président des étudiants (e)s salariée (e)s, Vincent-Carl Leriche, en plaidant pour un domaine de recherche libre des objectifs imposés par les corporations et les compagnies.

Appel à la résistance

Le Président du syndicat général des professeurs, Jean Portugais, a poursuivi le tour de parole en citant quelques passages du livre Désobéissance civile, écrit par le philosophe américain Henry David Thoreau en 1849. « L’idée dune résistance individuelle à un gouvernement jugé injuste est une chose nécessaire. Le travail est récompensé par son labeur, non par son employeur. Son zèle est le salaire qu’il saccorde à lui même. Nacceptons pas que nos mains perdent, ne serait-ce quun iota de leur capacité, en courant pour une récompense médiocre », a-t-il cité.

Dans le même ordre d’idée, le Président du Syndicat des chargé(e)s de cours, Frédéric Kantorowski, a également appelé à la résistance. « Jai envie de dire, puisquon nous dit souvent quil est temps d’être raisonnable, que si la raison est celle du plus fort, ce nest pas vrai quon va être raisonnable, a-t-il souligné. La politique est une affaire de choix et quand il ny a plus de choix, ça devient une affaire de lutte et de combat. »

Le rassemblement, qui a duré un peu moins d’une heure, s’est terminé par une soupe populaire « façon austérisée ».

 

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