Le cortège s’est formé Place Émilie-Gamelin en début d’après-midi autour d’un vélo festif de 16 places équipé d’enceintes. Animation, déguisements, pancartes aux slogans équivoques, l’objectif était clair : dénoncer haut, fort, et en couleurs la politique de Stephen Harper.
« C’est une manifestation non partisane, résume l’organisateur de la manifestation et étudiant à la maîtrise en arts visuels à l’UQAM, Sébastien Gandy. On est non partisan de Harper. On invite les gens à se questionner sur ce qu’a fait Harper au Canada depuis neuf ans. »
Le cahier de doléances de la joyeuse troupe pèse lourd. Les coupes budgétaires, le sort réservé à la culture, à l’environnement, aux droits des femmes ou encore à la démocratie sont dénoncés tout au long du parcours.
La bonne humeur et la créativité l’ont largement emporté sur la gravité des sujets abordés. « Nous avons décidé de manifester différemment, souligne Sébastien. Nous voulions que les gens interagissent avec les performances proposées le long du parcours, qu’ils soient acteurs et créateurs dans la manifestation. »
Des chansons anti Harper ont rythmé la marche des manifestants, régulièrement interrompue par des performances telles que la destruction d’une piñata à l’effigie du Premier ministre.
