« Pendant un exercice, un gars de 220 livres est tombé sur mon pied, relate Lydia au sujet d’une pratique de ju-jitsu qui a un peu mal tourné, mardi dernier. Là, ça fait deux jours que je suis sur l’huile de CBD et je suis bien correcte. » Malgré cette avarie, elle maintient le cap sur son concert à venir et promet qu’elle n’abandonnera pas sa pratique d’art martial pour autant. « Le ju-jitsu, c’est ma santé mentale », affirme-t-elle sans détour.
Dans une capsule vidéo réalisée par Quartier Libre en novembre 2018, Lydia répondait qu’elle accepterait volontiers de se produire au spectacle de la rentrée 2019 à l’UdeM si on l’y invitait. « Ah! J’aimerais ça, clamait-elle alors. Mais sur la grosse scène, là! » On pourra bientôt dire : chose promise, chose due.
Un retour aux sources
Pour Lydia, cette décision allait de soi. « C’est sûr, parce j’ai étudié à l’UdeM, dit celle qui avait entamé des études en Écriture scénaristique et création littéraire, avant de mettre toute son énergie dans sa carrière musicale. Je me rappelle d’être allée voir Malajube au show de la rentrée de l’UdeM alors que j’étais encore au secondaire ou au CÉGEP, se souvient-elle. Je me sentais cool parce que j’étais encore très jeune. Ça m’a laissé une marque indélébile. » Elle ajoute qu’une hypothétique invitation de l’UQAM ne l’aurait pas autant interpellée sur le plan émotionnel.
Crédit Photo Anthony Montreuil
Lydia travaille actuellement sur un nouvel album et partira plusieurs semaines en Europe cet automne, où elle présentera un spectacle à Paris et un autre aux Rockomotives, un festival de musique organisé par la ville de Vendôme, près d’Orléans. « Après ça, je vais travailler sur mon album, rencontrer des gens et checker des monuments », prévoit-elle. Bien qu’elle n’ait pas dévoilé le processus créatif de son album en devenir, Lydia indique qu’elle en a toutefois déjà choisi l’image de couverture.
Pour l’instant, médicamentée ou pas, la musicienne est plutôt ancrée dans le présent. « Dans mon cœur, je suis contente de jouer sur la Place de la Laurentienne avec cet artiste mystère que je ne connais pas encore, dit-elle, parce que mon rôle dans la vie, en ce moment, c’est de faire de la musique. »