L’UQAM fait une pause avec la grève étudiante

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Par Lindsay-Anne Prévost
mercredi 13 mai 2015
L’UQAM fait une pause avec la grève étudiante
En grève depuis le 23 mars dernier, l’Association facultaire des étudiants en sciences humaines revendiquait notamment un réinvestissement massif dans les services publics et la fin des projets d’hydrocarbure. Crédit photo: Flickr/Archman8 https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/legalcode
En grève depuis le 23 mars dernier, l’Association facultaire des étudiants en sciences humaines revendiquait notamment un réinvestissement massif dans les services publics et la fin des projets d’hydrocarbure. Crédit photo: Flickr/Archman8 https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/legalcode
Les 5200 membres de l’Association facultaire des étudiants en sciences humaines (AFESH) de l’UQAM ont voté pour la fin de la grève lors d’une assemblée générale qui s’est tenue le 11 mai dernier. L’AFESH compte toutefois reprendre le mouvement étudiant à l’automne prochain.

« L’assemblée générale de l’AFESH a décidé aujourd’hui de cesser la grève immédiatement », rapporte l’Association facultaire dans sa résolution de fin de grève.

L’association étudiante ne semble toutefois pas mettre un trait définitif sur cette dernière. Comme justificatif, celle-ci évoque « la nécessité de refaire le plein d’énergie afin de relancer une lutte encore plus forte à l’automne ». Une assemblée générale de grève est notamment prévue entre le 8 et le 18 septembre prochains et une réunion est également organisée le 20 mai par un comité ad hoc afin de partager réflexions et recommandations sur le mouvement étudiant. « Ainsi, la lutte continue même si la grève se termine », conclut l’AFESH.

En grève depuis le 23 mars dernier, l’Association facultaire des étudiants en sciences humaines revendiquait notamment un réinvestissement massif dans les services publics et la fin des projets d’hydrocarbure. Elle était la dernière association étudiante à être en grève à l’UQAM.

La remise des notes finales a été prolongée jusqu’au 30 juin. Selon un article paru dans le journal Le Devoir, certains enseignants pourraient toutefois exiger des travaux supplémentaires aux étudiants ayant participé à la grève.