L’UQAM et ses étudiant·e·s au cœur de la revitalisation du Quartier latin 

Depuis deux ans, l’Université du Québec à Montréal (UQAM) entend jouer un rôle central dans la revitalisation du Quartier latin. « [Il] a tout ce qu’il faut pour redevenir un pôle vibrant au cœur de Montréal », a déclaré le recteur de l’Université, Stéphane Pallage, le 10 avril dernier à l’occasion du Grand rendez-vous du Quartier latin. 

Retrouver la vitalité du quartier

Autrefois considéré comme l’un des centres culturels et intellectuels de Montréal, tant à l’échelle locale qu’à l’échelle internationale, le quartier a toutefois perdu de son attractivité au fil des années. La crise liée à l’itinérance, la fermeture de commerces et les effets durables de la pandémie ont accentué son déclin. L’Université propose ainsi une approche proactive sur les plans social, culturel, éducatif et résidentiel. 

En ce sens, sa direction a fait l’annonce du plan d’action 2025-2029, dans lequel elle s’engage à mettre en œuvre 17 activités structurantes, dont le Parcours signature Quartier latin, un itinéraire culturel à vocation socioéducative, qui rassemblera des haltes sociales, culturelles et sportives. L’UQAM bénéficiera notamment d’un appui de 1,2 million de dollars de la part du gouvernement du Québec pour le mettre en œuvre.

Les activités visent trois objectifs : renforcer l’identité du Quartier latin, accroître l’offre d’activités pour communauté environnante et stimuler la recherche-action ainsi que le maillage des connaissances. L’Université a d’ailleurs privilégié une approche concertée dans l’élaboration et l’exécution de ce projet, en faisant appel aux organismes socioculturels du quartier, mais également à la communauté uqamienne. 

Inclure la communauté étudiante 
L’UQAM, qui compte plus de 35 000 étudiant·e·s sur son campus, entend inclure ces dernier·ère·s dans le déploiement de son plan d’action. En effet, la vice-rectrice associée à la relance du Quartier latin de l’UQAM, Priscilla Ananian, a partagé à Montréal Campus en avril 2024 que la participation des associations étudiantes serait primordiale dans la relance de la vie du quartier, mais surtout pour raviver l’envie de le fréquenter. L’Université compte donc sur le talent de sa communauté étudiante pour la mise en place d’événements festifs et culturels. Enfin, elle entend aussi mettre ses facultés au service de la communauté. L’objectif est double : favoriser la formation de ses étudiant·e·s tout en soutenant les populations vulnérables du quartier. Des projets de formation en intervention devraient ainsi voir le jour en collaboration avec la Faculté des sciences de la santé, dans le cadre desquels des chercheur·euse·s, des stagiaires, des intervenant·e·s et des policier·ère·s travailleront ensemble pour répondre aux enjeux du quartier, comme la crise de l’itinérance et la consommation de drogue.

Crédit photo : Jean Gagnon

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