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L’Université Laval annonce une augmentation de ses émissions de GES

Selon Radio-Canada, qui a pu obtenir une copie du bilan officiel, l’UL a connu une augmentation de 12 % de ses émissions de GES l’an dernier par rapport à l’année précédente. Une hausse qui équivaut à 2 600 tonnes de dioxyde de carbone supplémentaires.

D’après le bilan, ce sont le chauffage et l’électricité qui sont en grande partie responsables de cette augmentation. L’Université a notamment été contrainte d’utiliser une plus grande quantité de diesel coloré et de mazout pour chauffer ses bâtiments.

Un spécialiste interrogé par Radio-Canada rapporte que le phénomène climatique s’est répercuté ailleurs. « Pratiquement partout pour les clients qu’on suit, que ce soient des cégeps, des universités, des hôpitaux, des écoles, on voit que c’est une tendance qui s’est produite en 2017-2018 », indique le directeur des communications techniques chez Ecosystem, Olivier Matte.

Pour sa défense, l’UL, par l’entremise de son adjoint au vice-recteur aux affaires externes, internationales et à la santé Pierre Lemay, estime qu’il est important de regarder sur le long terme et non pas de se concentrer sur une année. En douze ans, l’Université a ainsi réduit ses émissions de GES de 27 %.

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