Plusieurs rencontres ont eu lieu cet été pour tracer les grandes lignes de cette nouvelle association étudiante nationale. « Il nous reste encore quelques points à discuter, par exemple la politique de l’accès à l’information et les ressources financières », fait savoir le secrétaire général de la FAÉCUM, Nicolas Lavallée.
Selon lui, l’UEQ vient combler plusieurs manques de la FEUQ. « La transparence, l’accessibilité aux documents pour les membres et la proximité des étudiants sont des aspects importants que l’UEQ veut prendre en considération », explique-t-il.
La FEUQ a été mise sur la sellette au printemps dernier à la suite de la désaffiliation de la FAÉCUM. Au mois de mars, il était déjà question de créer un nouveau regroupement étudiant. « Au congrès annuel, nous nous sommes désaffiliés de la FEUQ, car elle ne représentait plus un véhicule national efficace et ne rassemblait plus assez d’associations étudiantes au Québec », souligne Nicolas Lavallée.
La FAÉCUM jouera un rôle important dans ce nouveau regroupement. « Nous allons, entre autres, nous assurer de tenir un mémoire sur ce que devrait être une association nationale, de faire respecter la souveraineté locale des associations », affirme le secrétaire général.
Peu à peu, l’UEQ prendra forme, et les étudiants seront appelés à voter leur adhésion à cette nouvelle association étudiante nationale. Le prix de cotisation pour les membres est fixé à 4,50 $ par session afin de répondre convenablement aux besoins exprimés par les associations participantes.
