Culture

L'exposition Tangible de Joé Luiz Torres renverse les codes utilitaires attribués aux objets. Crédit José Luiz Torres

Sorties gratuites du 3 octobre

Lumière sur la matérialité

L’exposition Lueurs et trajectoires est présentée jusqu’au 14 octobre à la Maison de la culture Frontenac. Les architectures légères de l’artiste Élisabeth Picard engagent des réflexions sur la lumière et la matérialité.

« Je m’intéresse au rendu que le virtuel peut avoir, annonce l’artiste. Pour moi le matériel peut être une manière de traduire autre chose. » Par des représentations figuratives ou des interprétations plus abstraites, Élisabeth Picard invite à repenser la matière.

« Je me suis principalement demandé comment intégrer la lumière pour qu’on oublie que c’est quelque chose d’à part, affirme l’artiste. Dans mes œuvres, la lumière devient le matériau. » L’exposition présentera ainsi des sculptures et des installations aux compositions complexes.

Lueurs et trajectoires

Du 6 septembre au 14 octobre

Maison de la culture Frontenac

 

Casser les codes

La Maison culturelle et communautaire de Montréal-Nord accueille jusqu’au 14 octobre l’exposition Tangible, un projet qui renverse les idées reçues.

« Ma démarche est basée sur l’utilisation d’objets quotidiens et codifiés que je vais détourner, détaille l’artiste José Luis Torres. Je les mets dans différentes situations pour aborder plusieurs sujets. » Le spectateur va retrouver des choses reconnaissables et familières qui vont perdre leur finalité utilitaire, précise-t-il.

L’artiste explique vouloir les détourner pour aborder plusieurs thématiques. « On parle de diversité, de codification, de dialogue, de conflit, et toujours avec des objets mis en situation », détaille-t-il. Le but du sculpteur est d’offrir à ceux-ci une autre matérialité.

Tangible

Du 6 septembre au 14 octobre

Maison culturelle et communautaire de Montréal-Nord

 

Exposer l’exil

Du 13 septembre au 13 octobre, le Montréal, arts interculturels (MAI) présente Birds Crossing Borders, une installation audiovisuelle retraçant des parcours de réfugiés.

« Cela fait de très nombreuses années que nous collaborons avec Khadija Baker, déclare le directeur général et directeur artistique du MAI, Michael Toppings. Ses œuvres reflètent son vécu. Son travail est souvent centré sur l’immigration, le déplacement et les guerres. »

L’artiste d’origine syrio-kurde décrit en audio et vidéo les complexités culturelles et le quotidien des personnes en situation d’exil. Un projet dont l’ambition rejoint les dimensions pluridisciplinaires et pluriculturelles du MAI, selon le directeur de la galerie.

Birds Crossing Borders

Du 13 septembre au 13 octobre | Montréal, arts interculturels

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