Dix-sept équipes de partout au Canada se sont réunies à Rimouski en espérant se hisser dans un palmarès de huit afin de s’assurer une place dans les quarts de finale. L’équipe de l’UdeM a remporté ses trois matchs, dont le dernier en finale contre l’Université de Moncton. « C’était inespéré, s’exclame l’aide-capitaine Laurence Pageau. On arrive là, on ne sait pas du tout à quoi s’attendre. »
De fait, les six joueurs qui ont représenté la LUDIC ne jouent pas forcément ensemble lors des matchs entre eux. « Il y a quatre équipes de six joueurs à la LUDIC, explique le capitaine Pierre-Olivier Dorion. Les joueurs ont voté pour savoir lesquels représenteraient l’UdeM. »
Habitués de jouer entre eux au sein de leur ligue, ils ont dû faire face à un style d’improvisation différent du leur. « On joue dans un bar, nos arbitres sont nos amis qu’on engage, déclare Laurence. C’est très amical, il n’y a pas beaucoup de punitions. En fin de semaine, c’était de l’improvisation classique, comme lors des matchs de la Ligue nationale d’improvisation [LNI]. L’arbitre portait l’uniforme et lisait sa carte très sérieusement. »
Pierre-Olivier poursuit en ajoutant que le décorum d’une patinoire de hockey est de plus en plus délaissé à Montréal et à Québec au profit d’un style plus théâtral, ce qui n’est pas le cas dans les régions. « Les catégories aussi sont différentes, affirme-t-il. Les « chantées« et les « rimées » sont moins présentes quand on joue dans notre ligue. »
Cette différence leur a néanmoins permis de sortir de leur zone de confort. « On avait notre couleur, mais on a su s’adapter à ce format classique, ce que les autres équipes ont peut-être moins réussi à faire. », confie le capitaine.
Les quatre équipes de la LUDIC s’affronteront au Saint-Houblon au cours des prochaines semaines pour déterminer laquelle sera la vainqueure de la ligue locale.
