L’UdeM touchée par une cyberattaque

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Par Julien Tardif
lundi 15 mai 2017
L'UdeM touchée par une cyberattaque
Le rançongiciel utilisé par les pirates informatiques en Grande-Bretagne. (Photo: Flickr.com | Christiaan Colen)
Le rançongiciel utilisé par les pirates informatiques en Grande-Bretagne. (Photo: Flickr.com | Christiaan Colen)
Plusieurs ordinateurs connectés au réseau de l’UdeM pourraient avoir été touchés par une cyberattaque de grande ampleur le 12 mai dernier. C’est ce qu’a annoncé l’institution dans un courriel transféré à tous ses membres.

Les services informatiques de l’UdeM ont été infectés par un rançongiciel de type Wanna Decryptor, a affirmé l’établissement dans un courriel envoyé à tous ses membres. Ce type de cyberattaque consiste habituellement en un blocage important de données par des pirates informatiques qui demandent ensuite une rançon, monétaire ou autre, en échange de la libération des fichiers piratés. 

« Jusqu’à présent, les dommages sont assez limités », annonce dans son courriel le Centre de services des technologies de l’information (TI) de l’UdeM, sans plus de précisions. Il recommande toutefois plusieurs mesures préventives aux utilisateurs du système d’exploitation de la gamme Windows ayant accès aux services informatiques de l’UdeM. Les appareils Apple ne seraient pas concernés par cette intrusion.

Le Centre de services des TI recommande aux utilisateurs de mettre à jour leur antivirus et leur système d’exploitation, de ne pas ouvrir un courriel dont la provenance est inconnue et de se débrancher immédiatement du réseau Wi-Fi si l’ordinateur peut avoir été infecté. Dans un cas où l’ordinateur montre des signes d’infection par le virus, les utilisateurs sont invités à prendre contact immédiatement avec la Direction générale des technologies de l’information et des communications (DGTIC).

Cette attaque survient parallèlement à une invasion similaire partout dans le monde, notamment en Grande-Bretagne où les données de la sécurité sociale britannique (NHS) ont été infectées par le même rançongiciel. L’UdeM n’a pas dévoilé la rançon demandée par les pirates, mais c’est 300 dollars en valeur de Bitcoin, une monnaie virtuelle, qui serait demandé au NHS britannique.

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