Le programme de médecine vétérinaire de l’UdeM à l’UQAR ?

icone Societe
Par Edouard Ampuy
jeudi 3 septembre 2020
Le programme de médecine vétérinaire de l’UdeM à l’UQAR ?
La première cohorte aurait été accueillie à l’automne 2022, mais dans le contexte actuel, la date dépendra de l’avancée des prochaines étapes, a confié la professeure et doyenne de la Faculté de médecine vétérinaire de l’UdeM, Christine Theoret. Crédit: Archives QL
La première cohorte aurait été accueillie à l’automne 2022, mais dans le contexte actuel, la date dépendra de l’avancée des prochaines étapes, a confié la professeure et doyenne de la Faculté de médecine vétérinaire de l’UdeM, Christine Theoret. Crédit: Archives QL
Le gouvernement du Québec souhaite contrer la pénurie de médecins vétérinaires en région. Un prêt de 630 000 $ est accordé afin d'étudier la possibilité d'intégrer le programme de médecine vétérinaire de l’UdeM à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR).

C’est le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, qui a fait l’annonce ce jeudi au nom de la ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann. « La pénurie de main-d’œuvre en région touche tous les secteurs, mais la médecine vétérinaire et l’industrie bioalimentaire sont particulièrement touchées », a souligné M. Lamontagne.

Le programme aura pour objectif de répondre aux problèmes de recrutement et de rétention de médecins vétérinaires dans la province. La formation, qui s’étendra sur cinq ans, s’effectuera à 70 % en région. Les trois premières années s’exerceront à l’UQAR, la quatrième à l’UdeM et la cinquième sera consacrée aux stages cliniques. Le but est de former 25 étudiants par an.

« Avec ce partenariat inédit au pays, nous ouvrons un nouveau chapitre de collaboration interuniversitaire, notamment par le déploiement d’une diversité d’approches pédagogiques pour enrichir les liens entre les sites de formation », a déclaré le recteur de l’UQAR, Jean-Pierre Ouellet. 

 

Une idée Udemienne

C’est la professeure et doyenne de la Faculté de médecine vétérinaire de l’UdeM, Christine Theoret, qui est l’origine de cette idée. Selon elle, la délocalisation d’un programme est efficace, car les étudiants découvrent la vie en région et ses attraits. « Puis, si une personne étudie en région, elle peut rencontrer un conjoint et vouloir y rester par la suite », a-t-elle précisé à Udemnouvelles.

Le recteur de l’UdeM, Daniel Jutras, rejoint cette supposition. « Nos futurs diplômés seront libres d’exercer où ils le veulent, mais nous faisons le pari qu’à la fin de leur formation, ils auront développé un réel attachement à la pratique vétérinaire hors des grands centres », a-t-il affirmé.

Pré-COVID, la première cohorte aurait été accueillie à l’automne 2022, mais dans le contexte actuel, la date dépendra de l’avancée des prochaines étapes, a confié Mme Theoret.