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L’UdeM participe à une enquête provinciale pour évaluer la santé mentale de ses étudiant·e·s

Du 4 au 22 novembre, l’Observatoire sur la santé mentale étudiante en enseignement supérieur demande la collaboration des cégeps et des universités pour participer à une enquête sur la santé mentale.

En février 2023, le ministère de l’Enseignement supérieur a créé l’Observatoire sur la santé mentale étudiante en enseignement supérieur (OSMÉES) à la suite de l’élaboration de son Plan d’action sur la santé mentale étudiante en enseignement supérieur 2021-2026.

Ce plan d’action « vise à doter les réseaux de l’enseignement supérieur de balises communes en matière de santé mentale étudiante et à soutenir l’élargissement et la diversification de l’offre de services de promotion, de prévention et de soutien psychosocial dans les collèges et universités », indique le rapport.

L’OSMÉES lance donc l’enquête Temps pour soi pour évaluer la santé mentale des étudiant·e·s sur les campus collégiaux et universitaires de la province. L’UdeM se joint à l’étude et a envoyé par courriel, le 5 novembre dernier, un sondage à toute sa communauté étudiante, qui a jusqu’au 22 novembre pour y répondre.

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Kiosques et concours

La Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (FAÉCUM) est responsable du déploiement de l’enquête sur les divers campus de l’UdeM. L’OSMÉES a en effet formé plusieurs de ses membres ainsi que des ambassadeur·rice·s pour animer des kiosques afin de promouvoir le sondage et la participation à celui-ci.

Les personnes qui y répondront participeront à un tirage au sort leur permettant de gagner une carte-cadeau d’une valeur de 100 $ ou de 500 $ dans l’un des magasins de leur choix.

Une offre plus ciblée

« Avoir un portrait spécifique de l’état de la santé mentale de nos étudiants nous permettra d’élaborer des pistes d’action propres à notre communauté », estime la directrice du Centre de santé et de consultation psychologique de l’UdeM, Catherine-Marie Vanasse.

L’enquête favorisera notamment la compréhension de la réalité des sous-populations étudiantes de l’université, comme celle des parents étudiant·e·s et des personnes qui sont déjà sur le marché du travail. « Les besoins [en matière d’aide psychologique] évoluent, et nous souhaitons ajuster nos services pour [demeurer] pertinents », poursuit Mme Vanasse.

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Remettre les pendules à l’heure

Pour la communauté étudiante de l’UdeM, l’enquête Temps pour toi est l’occasion de « remettre les pendules à l’heure sur [sa] santé mentale » et de se demander si elle va bien ou non, explique l’OSMÉES dans la présentation en ligne de son projet de recherche.

Le sondage, d’une durée de 20 à 30 minutes, permettra à chaque étudiant·e de se poser pour y répondre et de faire état de son humeur, de son anxiété, de sa fatigue, etc., et de demander l’aide appropriée si nécessaire.

Services « très utilisés »

En outre, Mme Vanasse atteste que les services d’aide psychologique de l’UdeM, notamment les consultations avec un·e psychothérapeute, sont « très utilisés » par la communauté étudiante.

Elle recommande aux personnes qui éprouvent des difficultés psychologiques de visiter la Station SME, un portail en ligne qui regroupe des textes informatifs et des vidéos pouvant les aider à préserver leur santé mentale.

Mme Vanasse précise que « si ça ne va pas, il ne faut pas hésiter à consulter ». L’UdeM offre diverses ressources en matière de santé mentale, dont celles des services de consultation en psychologie, du Programme mieux-être et du réseau des sentinelles.

Les personnes qui le souhaitent peuvent en savoir plus sur l’enquête Temps pour toi sur le site Web de l’OSMÉES.

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