L’UdeM, L’UQAM, MCGILL et Concordia : de l’art public pour le REM

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Par Anaïs Amoros
mercredi 19 mai 2021
L’UdeM, L’UQAM, MCGILL et Concordia : de l’art public pour le REM
Les quatre universités de Montréal : l’UdeM, l’UQAM, McGill et Concordia participeront au programme d’art public du Réseau express métropolitain (REM), baptisé UniR. Celui-ci permettra aux étudiants de suivre un cours interdisciplinaire qui leur donnera l’occasion de créer des œuvres temporaires disséminées le long du Réseau. Courtoisie de REM.info
Les quatre universités de Montréal : l’UdeM, l’UQAM, McGill et Concordia participeront au programme d’art public du Réseau express métropolitain (REM), baptisé UniR. Celui-ci permettra aux étudiants de suivre un cours interdisciplinaire qui leur donnera l’occasion de créer des œuvres temporaires disséminées le long du Réseau. Courtoisie de REM.info
Les quatre universités de Montréal : l’UdeM, l’UQAM, McGill et Concordia participeront au programme d’art public du Réseau express métropolitain (REM), baptisé UniR. Celui-ci permettra aux étudiants de suivre un cours interdisciplinaire qui leur donnera l’occasion de créer des œuvres temporaires disséminées le long du Réseau.

Chaque année pendant quatre ans, McGill, Concordia, l’UdeM et l’UQAM proposeront à tour de rôle un cours interdisciplinaire dédié à l’art public du REM. Ce cours, indépendamment de l’université qui l’offrira, sera ouvert aux étudiants des trois autres, selon la doyenne de la Faculté des beaux-arts de Concordia, Annie Gérin. Cette dernière précise néanmoins qu’aucune décision n’est encore prise quant à la méthode de sélection des étudiants.

Mme Gérin indique que ce projet est ambitieux pour la relève artistique du Québec. « Nous avons une réelle opportunité de développer des compétences en art public pour ces futurs créateurs, ce qui leur permettra de participer à des concours d’envergure, les aidera à construire leur parcours professionnel et enrichira le patrimoine artistique du Québec », souligne-t-elle.

La doyenne de la Faculté des beaux-arts ajoute que travailler sur des œuvres temporaires donnera l’occasion aux étudiants de déployer une plus grande liberté artistique, dont bénéficieront les usagers. « Ils auront l’occasion d’être exposés à une pluralité de conceptions originales et d’enjeux qui intéressent particulièrement la relève des créateurs, se réjouit Mme Gérin. C’est une façon inédite de découvrir des perspectives novatrices en arts visuels, en design et en architecture. »

Lors de la conférence de presse organisée par la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) le 18 mai dernier, le président de celle-ci, Jean-Marc Arbaud, s’est fixé comme objectif que le cours soit ouvert en 2022 afin de proposer une première œuvre en 2023.

Rendre la culture accessible et soutenir les artistes québécois

La première branche du REM est prévue pour l’été prochain, selon M. Arbaud. « Je pense sincèrement que l’art public est une composante à part entière, un élément fondamental d’un réseau de transport, déclare-t-il. Il y est intimement lié et il définit son identité, son appropriation par les gens, mais aussi son image locale et internationale. »

Le président de la CDPQ souligne que ce programme d’art public contribuera à soutenir les artistes du Québec. « L’objectif de ce programme est de mettre en place une constellation d’œuvres qui crée un dialogue avec les usagers, au hasard des rencontres dans une voiture ou une station, explique-t-il. Mais c’est aussi de mettre en valeur nos artistes québécois. » Au cours de la conférence de presse, la ministre déléguée aux Transports et également ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Chantale Rouleau, a ajouté que le métro représente, sans contredit, un excellent exemple d’intégration des arts, surtout en milieu urbain.

Le programme d’art, soutenu par le ministère de la Culture et des Communications, dispose d’une enveloppe de 4,8 millions de dollars issus de la politique dite du 1 % pour l’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement. Une dizaine d’œuvres d’art québécoises de grande qualité bénéficieront d’un montant de 4,3 millions de dollars, selon M. Arbaud. Les universités participantes au programme disposeront quant à elles de 500 000 dollars pour créer des œuvres temporaires, et la CDPQ ajoutera une enveloppe de 3 millions de dollars au financement du projet.