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Logement étudiant: derrière la question référendaire de la FAÉCUM

Il y a dix ans, la CSU a soumis à un référendum une collaboration avec l’Unité de travail pour l’implantation de logement étudiant (UTILE). À l’issue du scrutin a été créée la coopérative d’habitation la Note des bois, qui a ouvert ses portes en 2020. Celle-ci propose 90 appartements à proximité du parc La Fontaine, destinés en priorité aux étudiant·e·s de Concordia.

La directrice des affaires publiques de l’UTILE, Élise Tanguay, se remémore le fait que la participation du CSU a été « le salut » de l’organisme à but non lucratif à ses débuts, alors qu’il n’avait encore aucun projet à son actif.

« Ce qu’il nous manque souvent, c’est le financement de démarrage, explique-t-elle. Les associations étudiantes ont souvent été une véritable étincelle pour avoir une partie du financement dès le départ et pouvoir convaincre d’autres bailleurs de fonds. »

L’organisme « regarde les opportunités en termes de terrain » pour développer des projets au nord du mont Royal, afin de desservir la population udemienne. L’Association étudiante de Polytechnique (AÉP) prévoit d’allouer 1,4 million de dollars à cette fin.

En revanche, du côté de la FAÉCUM, qui est membre de l’UTILE depuis ses tout débuts, il n’y a pas encore « d’ententes formelles à proprement parler », et les discussions ont jusqu’à présent été préliminaires, précise la directrice. Elle ajoute que s’il est encore tôt dans l’attente de « discussions subséquentes », l’organisme va « regarder attentivement ce qu’il se passe avec le référendum. »

Sans vouloir donner de montants précis, le secrétaire général en fin de mandat de la Fédération, Alecsandre Sauvé Lacoursière, ne cache pas que ceux en question seraient « substantiels », d’où la nécessité de procéder à un référendum. « On veut s’assurer de valider un projet avec l’UTILE auprès de l’ensemble de la communauté étudiante, et pas seulement en prenant l’avis d’exécutants et d’exécutantes d’associations », souligne-t-il.

La crise du logement abordable qui sévit dans la province n’est pas sans générer une prise de conscience auprès de plusieurs acteur·rice·s « qui peuvent contribuer à la solution », selon Mme Tanguay, qui mentionne que « le momentum est bon ».

En janvier dernier, l’Université de Montréal a  ainsi rejoint les rangs de l’UTILE.

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