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La Coordonnatrice aux affaires féministes de l’ADÉPUM, Pauline Noiseau définit un ouvrage féministe comme un livre qui traite des problématiques et des enjeux propres aux femmes. Photo : Courtoisie Sofépum

Lire au féminin

L’étudiante à la maîtrise en philosophie et coordonnatrice aux affaires féministes de l’ADÉPUM, Pauline Noiseau, précise que la démarche vient d’une volonté de rendre la littérature féministe accessible. « C’est essentiel que le Département de philosophie soit ouvert, conscient et actif sur ces enjeux », affirme-t-elle. L’étudiante à la maîtrise en philosophie Fannie Achard indique que le financement de cette initiative a été voté durant l’assemblée générale du Département de philosophie le 18 octobre dernier. « L’association étudiante a octroyé un plus grand budget au comité Femmes en philo », explique-t-elle. Le budget de 400 dollars leur a permis d’acheter douze livres à mettre à la disposition des étudiants en philosophie.

Ouvrages féministes

Selon Fannie, les étudiantes du comité féministe ont soumis une liste de livres afin que la librairie L’Euguélionne les commande. « On avait beaucoup d’idées, ajoute-t-elle. Assez pour épuiser notre budget ! »

Fannie explique que ce ne sont pourtant pas les livres qui manquent au Département. « On a plusieurs autres bibliothèques accessibles, mais on n’y trouve que des ouvrages classiques, confirme-t-elle. La majorité d’entre eux ont été écrits par des hommes. »

Le comité Femmes en philo n’en est pas à sa première collaboration avec cette librairie. « Nous avions organisé l’année passée un “5 à 7 : intercomité féministe” dans cette librairie », raconte Pauline. Elle ajoute que c’est un lieu très apprécié des membres du comité.

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