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L’heure est aux débats

Pour les participants, ce tournoi à une valeur supplémentaire par rapport aux autres joutes oratoires de la SUCDI. « Toutes les compétitions ont sensiblement la même importance, explique le doctorant en biochimie et juge en chef du tournoi, Philippe Lemay. La différence avec la coupe Édouard-Montpetit, c’est qu’elle est établie depuis plusieurs années et jouit d’une bonne réputation. »

Le concours implique neuf universités et trois cégeps, constituant un bassin d’une cinquantaine de débatteurs. Les débats se font par équipe de deux, et chaque équipe joue quatre rondes pour se qualifier en demi-finale. À chaque confrontation, une équipe joue le rôle du gouvernement et doit proposer une motion qui n’est pas dans la politique canadienne actuelle. L’autre équipe forme l’opposition et a dix minutes pour préparer ses contre-arguments avant de commencer le débat. « C’est important d’apprendre à penser et à réagir rapidement, précise Philippe. Surtout quand tu as seulement dix minutes pour trouver des arguments sur des motions compliquées concernant l’économie ou la démocratie. »

Il y aura également une partie dédiée aux discours publics individuels, de deux rondes suivies d’une finale. Les participants à ce volet doivent concevoir à l’improviste une présentation de deux minutes sur un sujet donné. Les gagnants de chacun des volets sont déterminés par un panel de juges.

En plus de récompenser les gagnants et finalistes de la coupe Édouard-Montpetit, les organisateurs du concours remettent des prix aux trois meilleurs orateurs de la fin de semaine et accordent une reconnaissance particulière au meilleur débatteur novice pour qui le français est la langue seconde.

Les Faucons regroupent une vingtaine de débatteurs dans leurs rangs. Ils envoient généralement trois équipes dans les concours, dont une plus expérimentée.

Coupe Édouard-Montpetit
4 novembre 2016, de 16 h à 22 h 30
5 novembre 2016, de 9 h à 17 h
Pavillon 3200 Jean-Brillant
Ouvert au public – Gratuit

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