Les recommandations culturelles des étudiant·e·s de l’UdeM

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L’étudiante de troisième année au baccalauréat en sciences biopharmaceutiques Sarah Hamane recommande Rebecca de Daphné du Maurier, publié aux éditions Albin Michel en avril 2015.

Ce roman, paru pour la première fois en 1938, narre l’histoire d’une jeune femme qui épouse Maxim de Winter, un riche homme veuf depuis peu. Après leur mariage, tous deux partent vivre à Manderley, le manoir de Maxim, situé dans le sud-ouest de l’Angleterre. La jeune épouse se sent peu à peu dérangée par le souvenir omniprésent de Rebecca, la première épouse de son mari, morte noyée. Lorsque le corps de celle-ci est retrouvé, Maxim est rapidement soupçonné et la véritable identité de Rebecca fait surface. 

« J’ai aimé le personnage principal, qui, finalement, n’est pas forcément le héros de l’histoire. Au cours de la narration, on s’aperçoit de ses défauts. Rebecca n’est pas la fille parfaite, jeune et innocente, mais elle est presque pathétique dans ses attitudes »

Visionner 

L’étudiante de deuxième année au baccalauréat en études internationales Lili-Raphaëlle Savage recommande La vie est belle du réalisateur italien Roberto Benigni, sorti en 1997. 

Ce film, d’une durée de presque deux heures, plonge le public dans l’Italie de la Seconde Guerre mondiale. L’intrigue suit le jeune juif italien Guido, qui se marie avec Dora, une institutrice. De leur amour naît leur fils Giosuè.

Tandis que la famille est déportée dans les camps de concentration et que Dora est séparée de son mari et de son enfant, Guido protège Giosué de cet environnement, en lui faisant croire que la situation qu’ils vivent est un jeu. 

« Ce film procure énormément d’émotions sur des réalités qui sont vraiment atroces. Le message transmis au fur et à mesure de cette œuvre est très important. Je pense que c’est un film très bien réalisé et surtout très pertinent. »

Écouter 

L’étudiant de deuxième année au baccalauréat en histoire Gabriel Brideau recommande l’album 10 000 days du groupe de métal progressif américain Tool, paru en avril 2006. 

Cet album est souvent considéré comme l’un des plus profonds et mystérieux du groupe. Il mêle philosophie et spiritualité pour traiter des sujets comme la souffrance, le deuil, la croissance personnelle, ainsi que la rédemption après la mort. 

« C’est le meilleur album du groupe Tool, il regroupe de nombreuses chansons qui sont aisément reconnaissables. C’est un rock et un métal différent de ce que l’on peut voir habituellement, c’est assez particulier. »

L’étudiant de deuxième année au baccalauréat en mathématiques Georges Radulescu recommande l’album Cross du groupe de musique électronique français Justice, paru en 2007. 

Universellement salué par la critique, noté 81/100 sur Metacritic, l’album emprunte des références à plusieurs registres. Il associe des sonorités dramatiques et une imagerie religieuse marquée par le symbole de la croix, tout en mêlant l’électro house, le rock, le disco, le funk et le métal. 

« Cet album regroupe de bonnes chansons et il est toujours écouté aujourd’hui. Selon moi, c’est l’un des albums les plus importants dans le style de la techno. »

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