La présence de programmes de lutte contre l’intimidation au sein des écoles augmenterait le nombre d’élèves susceptibles d’être intimidés.
Les campagnes d’intimidation enseigneraient les gestes et les paroles utilisés par les intimidateurs, selon une étude américaine.
Le chercheur et professeur de criminologie Seokjin Jeong de l’université du Texas à Arlington explique que les programmes de lutte contre l’intimidation montreraient aux intimidateurs les réponses à donner en cas de soupçons. M. Jeong propose de mettre en place des programmes plus pointus pour lutter contre l’intimidation.
Le chercheur préconise aussi des méthodes de contrôle plus sévères dans les établissements. La sécurité devrait être renforcée par la fouille des sacs et des casiers des élèves, notamment en employant des gardiens de sécurité. Le chercheur n’exclut pas non plus l’installation de détecteurs de métal dans les établissements.
Pour mener à bien son étude, le professeur en criminologie et son équipe ont étudié 7 001 jeunes âgés de 12 à 18 ans de 195 écoles différentes.
L’intimidation peut avoir des répercussions à long terme sur le développement psychologique d’un jeune. Les victimes d’intimidation peuvent présenter des risques plus élevés d’anxiété, de dépression, de confusion, de manque de confiance en soi ou même de suicide.