Les membres de l’ASSÉ votent la dissolution de l’association

icone Societe
Par Thomas Martin
mardi 30 avril 2019
Les membres de l’ASSÉ votent la dissolution de l’association
L'ASSÉ a été particulièrement présente lors de la grève étudiante de 2012. (Photo: Vimeo.com | Mario Jean)
L'ASSÉ a été particulièrement présente lors de la grève étudiante de 2012. (Photo: Vimeo.com | Mario Jean)
Réunies en congrès la fin de semaine dernière, les associations membres de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) ont voté un mandat favorable pour la dissolution de l’association. Fondée en 2001, cette dernière, qui s’est surtout fait connaître lors de la grève étudiante de 2012, annonce qu’elle pourrait renaître sous une nouvelle structure.

C’est par le biais d’un communiqué de presse sur ses réseaux sociaux que l’ASSÉ a fait part de la décision de ses membres, prise à Québec lors du congrès qui s’est tenu les 27 et 28 avril. La dissolution de l’entité sera effective le 31 mai prochain.

« […] les délégations présentes, composées autant d’associations locales membres que d’associations non membres et de personnes observatrices, se sont ralliées autour de la possibilité de créer une nouvelle structure nationale, mais en ne précisant pas encore la forme que celle-ci pourrait prendre », est-il écrit dans le communiqué signé par l’ASSÉ. Auparavant, des discussions sur des sujets comme l’écologie ou la démocratie étudiante ont animé les débats.

La secrétaire aux finances et co-porte-parole de l’ASSÉ, Mireille Allard, explique également qu’un comité de transition va être mis en place afin d’assurer le maintien des formations et du contact entre les associations. « Pour accomplir cette mission, il est également mandaté de faire des liens avec différents groupes qui prennent part aux luttes sociales actuelles », précise-t-elle, sans donner plus de détails.

Pour expliquer le désagrégement progressif de l’association, l’ASSÉ pointe du doigt les scissions apparues au moment de la grève du printemps 2015. « À la suite de celle-ci, plusieurs critiques avaient été formulées, comme un manque de transparence et de confiance envers les personnes élues, résultant en un désinvestissement progressif de la structure », ajoute l’association.

En attendant de définir les grandes lignes de sa nouvelle structure, l’association, qui revendique 50 000 membres dans des établissements allant du cégep à l’université, affirme qu’elle continuera de défendre les intérêts des étudiants.