« En ethnopharmacologie, il y a une dimension ethnologique, car on s’appuie sur les connaissances en médecine traditionnelle de communautés et de peuples précis, explique le professeur associé au Département de sciences biologiques Alain Cuerrier, qui a invité M. Odonne. Il faut s’asseoir avec ces communautés, réaliser des entrevues, comprendre quelles plantes ils utilisent, comment et dans quels contextes. » L’ethnopharmacologie est une branche de la pharmacologie, une discipline qui étudie les principes actifs de molécules issues de plantes ou d’autres organismes vivants à des fins thérapeutiques.
Guillaume Odonne est chercheur au Laboratoire écologie, environnement, interaction des systèmes amazoniens (LEEISA) du CNRS de Guyane française. Il travaille notamment auprès des Tekos, un peuple amérindien de Guyane. M. Cuerrier l’a rencontré alors qu’il se trouvait sur place pour du travail de terrain. « Guillaume travaille dans des environnements où il fait 40 °C tandis que je travaille plutôt là où il fait –40 °C, mais nos travaux se ressemblent énormément, explique M Cuerrier. À l’IRBV, on s’est dit que ça serait bien qu’il vienne faire découvrir ses travaux au public québécois, et c’est une façon de renforcer les liens entre nos deux institutions. »
À l’occasion de cette conférence, M. Odonne abordera les aspects liés à l’habitat des plantes, et notamment la façon dont les facteurs environnementaux influent sur la concentration en substances actives.
Conférence de Guillaume Odonne
Vendredi 10 juin – de 11 h à12 h
IRBV – Salle B-354
4101 Sherbrooke Est, Montréal
Entrée libre