« Je travaille depuis trois ans sur ce projet de recherche, explique M. West. Je vais présenter et commenter le résultat de mes analyses qui se basent sur l’attention visuelle, la mémoire et le fonctionnement de l’hippocampe avec le jeu vidéo. »
L’effet des jeux vidéo sur le cerveau fait encore débat dans le milieu scientifique, alors que le nombre de joueurs est en croissance constante. Il est estimé qu’un jeune de 21 ans aurait consacré en moyenne 10 000 heures de sa vie aux jeux vidéo. « Notre recherche a démontré que jouer à ces jeux entraîne un impact différentiel sur la matière grise au sein de l’hippocampe [NDLR : zone du cerveau qui joue un rôle central dans la mémoire et la navigation spatiale] », précise le professeur. Cette recherche a notamment validé la théorie selon laquelle les joueurs de jeux d’action possèdent une excellente attention visuelle. Cette étude a été menée avec l’Institut universitaire en santé mentale Douglas en collaboration avec la chercheuse et professeure agrégée de l’Université McGill Véronique Bohbot.
Les professeurs en études du jeu vidéo du Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques organisent les rencontres du jeu vidéo afin d’offrir du contenu complémentaire aux cours en invitant plusieurs chercheurs, créateurs et professionnels de l’industrie. « Ce sont plusieurs conférences, questions-réponses et tables rondes, souligne le professeur Dominic Arsenault. Nous organisons environ trois évènements par session susceptibles d’intéresser nos étudiants et nos enseignants en jeux vidéo. »
Les rencontres des études en jeux vidéo existent depuis l’hiver 2012 et sont organisées par le Laboratoire universitaire de documentation et d’observation vidéoludiques (LUDOV).
L’impact sur le cerveau de la navigation spatiale dans les jeux vidéo
24 février à 16 h 30
Salle C-1070, pavillon Lionel-Groulx