Quatre jeunes hommes montréalais tentent leur chance en anglais. De la musique entraînante et positive jouée en costard blanc. GIRL, un groupe pop-rock à saveur britannique n’a qu’un désir : retentir à l’échelle planétaire.
«À partir du moment où on a décidé de former un groupe [il y a trois ans], de composer nos propres trucs, on s’est dit qu’on voulait que ce soit big », raconte Félix Roy, chanteur de la formation. De grandes aspirations pour ce quatuor formé sur la Rive-Sud de Montréal, qui désire séduire les foules de la scène musicale un peu partout sur le globe. Ils se sont d’ailleurs produits dans quelques festivals montréalais comme le Festival mode et design, le OUMF et plus récemment Pop Montréal (avec le groupe Galaxie), et ils ont fait un passage à Musique Plus. Depuis un an, les gars de GIRL se font de plus en plus connaître au Québec. Avec leurs chansons accrocheuses et leur style énergique, ils tentent également de percer sur le marché anglophone. «On est allés jouer à Toronto et la réaction a été super bonne », souligne le batteur Olivier Larouche.
Être «big» en anglais
En se produisant ailleurs que dans la métropole, les membres de GIRL espèrent créer un engouement autour du groupe. Comme le dit Olivier, «en étant de Montréal et en jouant à Montréal, il n’y a pas d’exotisme, moins de possibilités d’impressionner, de resortir du lot. Dans le fond, ce qu’on veut, c’est arriver dans une place où personne ne nous connaît avec un produit, un spectacle et une image déjà solides, et créer un buzz».
Côté musical, GIRL fait dans le rythmé, l’énergique et le dansant. Lorsque vient le temps de composer, les quatre gars vont chercher leur inspiration à gauche et à droite. Ils sont influencés par d’innombrables genres musicaux, allant du brit pop au new wave. «Chacun de nous joue de son instrument d’une façon qui fait que, peu importe le style qu’on décide d’explorer, on garde toujours une sonorité bien à nous, qui fait très “GIRL”», indique Maxime St-Jean, bassiste du groupe.
Optimisme volontaire
Avec sa musique, GIRL souhaite se faire l’écho optimiste de sa génération, et se faire porte- parole des jeunes adultes motivés, ambitieux et déterminés. «GIRL : Ça donne dans l’énergie positive. On essaye de toujours rester dans cet esprit-là », raconte Olivier. Cet esprit motivateur se retrouve tout aussi bien dans les textes de leurs compositions, principalement écrits par le chanteur. « Quand j’écris mes paroles [voir extrait], je me fais un peu la morale. J ’écr i s dans un opt imi sme auquel j’aspire, en quelque sorte », renchérit Félix.
Les gars de GIRL enregistreront leur tout premier album en janvier prochain. Forts d’un maxi (EP) paru en 2009, les quatre musiciens se disent prêts à explorer de nouvelles avenues et à présenter leur évolution musicale au public. Le groupe désire par la suite explorer le continent européen, tout particulièrement Londres. Comme l’explique Maxime, «dans le fond, notre but est de partager le plaisir qu’on a à jouer de la musique avec le plus de g
ens possible».
G
IRL ou Girls ?
Évitons la confusion: GIRL et Girls sont deux groupes distincts. si le premier est de Montréal, l’autre vient de San Francisco. Le quatuor québécois a choisi ce nom par amour des filles parce que ça sonne bien, tout simplement. Au singulier et en majuscules, parce que le visuel est accrocheur. Voilà tout.
Extrait de Woo Woo (2009)
Singing woo woo woo woo woo woo woo
Woo woo woo woo woo woo woo
Don’t you need something more
Don’t you need something more
Don’t you need something more
The glasses are full
I’ll fill another one
To make sure you won’t need no more